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Syngué Sabour : « Ceux qui ne savent pas faire l’amour font la guerre »

Publié le par Nina

Le 8 mars il est important de célébrer la journée internationale de la femme parce que dans beaucoup trop de pays encore, les femmes ne sont pas respectées comme doit l'être tout être humain. 

affiche

Un film de Atiq Rahimi adapté de son livre

"Syngué Sabour" Prix Goncourt 2008

avec l’aide de Jean-Claude Carrière

Avec Golshifteh Farahani et Massi Mrowat, Hamidreza Javdan

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On se souvient  de la sortie de ce magnifique roman Syngué sabour

qui a reçu le prix Goncourt tellement mérité.

Pour tous ceux qui ne l'ont pas encore lu, ce roman est maintenant sorti en poche.

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Le film est une véritable réussite et Atiq Rahimi a vraiment réussi à mettre en images, on peut même dire "en lumière" son roman qui symbolise toute l'horreur de la vie quotidienne des femmes afghanes.

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L’actrice iranienne Golshifteh Farahani joue magnifiquement le rôle de la femme qui se confie à son mari dans le coma. index-5.jpg

Le film montre les quartiers populaires de Kaboul, les maisons détruites, la population qui souffre et toute l'hypocrisie de ces hommes, ces militaires, ces religieux qui peuvent agir à leur guise, dans la complète impunité d'un pays dans le chaos.

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Je n'en dirais pas plus, il faut aller voir ce film et lire le roman.....

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Hugo Cabret : le film

Publié le par Nina

coeur-20_9_.gifHugo Cabret

Réalisation : Martin Scorsese
Avec : Asa Butterfield, Chloë Moretz, Ben Kinglsey, Sacha Baron Cohen, Jude Law et Christopher Lee.

  Un film tiré d'un livre est toujours une aventure un peu difficile. Je suis toujours très curieuse de voir comment un réalisateur va extraire des pages d'un roman,  les lieux et les personnages, et rendre l' histoire vivante devant nos  yeux.  

Martin Scorsese a réussi ce dangereux pari, parce que le livre "l'invention de Hugo Cabret" est un roman graphique qui  a son propre décor mais en noir et blanc et ses personnages déjà représentés. Voilà bien là, la prouesse du réalisateur qui a vraiment créé un univers semblable au livre tout en lui donnant des couleurs. Les acteurs ont aussi bien su adopter la personnalité des héros du roman.

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  Ben Kingsley dans le rôle de Georges Méliès

On sait aussi que cette histoire a beaucoup touché Martin Scorsese parce qu'on le sait très sensible à la conservation de notre patrimoine cinématographique.

C'est pour cela que ce roman dans les mains de Martin Scorsese ne pouvait que devenir un film. Il fallait son talent pour raconter la fascinante histoire du début du cinéma. Une période un peu oubliée, où le cinéma relevait vraiment de la passion un peu folle d'une poignée d' hommes qui avaient envie de  faire vivre des émotions cinématographiques plus intenses à l'aide d'effets spéciaux patiemment élaborés.

Il me semble que Martin Scorsese a aussi voulu démontrer l'intérêt pédagogique de cette histoire. Ce livre et ce film permettent de raconter les débuts du cinéma et de faire le lien entre la création artisanale des premiers effets spéciaux et ceux réalisés en version numérique et maintenant en 3D.

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"Hugo Cabret" est tourné un peu à la manière des premiers longs-métrages. C'est un film qui prend son temps, la caméra déroule l'histoire, montre cette magnifique gare Montparnasse dans les années 1930. Les personnages qui y vivent, les boutiques, les voyageurs au rythme du va et vient incessants des trains, et surtout les pendules, et les énormes rouages que Hugo Cabret à la fonction d'entretenir, ce qui nous montre ainsi l'envers d'un décor fascinant : une gare au début du XXème siècle. 

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Les personnages jouent à la perfection leur rôle. On peut noter bien sur que le jeune Asa Butterfield est remarquable dans le rôle de Hugo Cabret, il ressemble étonnement au personnage du livre et son amie Isabelle Méliès aussi. Ben Kingsley dans le rôle de Georges Méliès est bluffant de vérité, il rend ainsi un hommage magnifique à cet incroyable réalisateur.

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A la manière d'Alfred Hitchock,  Martin Scorsese s'est glissé dans son film, il y joue un petit rôle celui d'un photographe. Mais on peut y voir aussi  l'auteur du livre dans un plan-séquence à la fin du film.

Brian Selznick dit : "Martin Scorsese a été très généreux avec moi et je suis très heureux d'avoir ce caméo dans son film" , (Télérama.fr du 16/12/2011)

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Georges Méliès est l’une des figures les plus étonnantes du cinéma. Entre 1896 et 1913 il a réalisé 520 films dont il est le producteur, le distributeur et dans lesquels il joue. Premier à utiliser la caméra pour raconter une histoire avec mise en scène et décors, Méliès a inventé toutes sortes de trucages qui sont encore la base des effets spéciaux modernes.

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Si vous ne l'avez pas encore vu,  dépéchez vous ! Il ne va pas rester encore longtemps à l'affiche.....

 

Et pour ceux qui veulent en savoir plus Georges Méliès et l'histoire du cinéma : ICI


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La solitude des nombres premiers : le film

Publié le par Nina

 

la-solitude-des-nombres-premiers

Réalisé par Saverio Costanzo

 Sorti le 4 mai 2011

Titre original : La Solitudine Dei Numeri Primi

Avec : Alba Rohrwacher, Luca marinelli, Martina Albano,

 

Adapté du livre "la solitude des nombres premiers" de Paolo Giordano

Livre

 

J'ai lu le roman en avril 2009 qui  a été un véritable coup de coeur

que je raconte dans mon article : 

La solitude des nombres premiers

 

Je me suis donc précipitée pour voir le film. cet aprés-midi.  Quelle déception, il y avait  4 personnes dans la salle !! Dommage car ce film mérite d'être vu et d'être soutenu.

Le film reprend l'histoire du livre sous une forme originale,  qui ressemble par moment à un thriller. J'ai été un peu déroutée au début par la façon de filmer, de présenter l'histoire.  La lecture du livre m'a aidée à me repérer très vite dans les différentes périodes de la vie des personnages.  Cela m'a permis de me concentrer sur le style  bien particulier de ce jeune cinéaste "Saverio Costanzo". Si son  scénario est fidèle au roman,  le réalisateur fait évoluer  Mattia et Alice dans un univers  violent et angoissant que je n'avais pas autant ressenti dans le roman. Saverio Costanzo crée une dissonance presque permanente entre le monde extérieur et le monde intérieur de Mattia et Alice ce qui  renforce  leur différence et  la nécessité  de s'isoler.  Le jeu des acteurs  est excellent, ils sont vraiment convaincants, attachants. Je les ai trouvés très  crédibles. On ressent vraiment leur souffrance,  leur mal-être, leur isolement.

J'ai beaucoup aimé ce film et ce jeune réalisateur est prometteur, à suivre........

 

La bande annonce est très représentative du film, beaucoup plus que l'affiche qui est  à mon goût un peu ratée.

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No et moi : le film

Publié le par Nina

 

Après avoir lu le roman de Delphine de Vigan No et moi

que j'ai vraiment adoré, je suis allée voir le film. 

 

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Réalisé par : Zabou Breitman / durée : 1h45

Avec : Nina Rodriguez, Zabou Breitman, Bernard Campan, Antonin Chalon

 

Ce film est fidèle au roman dont il reprend le titre, les personnages et l'histoire. Mais Zabou Breitman a réussi la prouesse de donner vie aux personnages du roman avec son regard de  réalisatrice, elle nous raconte cette histoire sous d'autres angles, d'autres perspectives tout en  respectant le roman. Le film est une belle complémentarité au roman.

Le choix des acteurs collent exactement aux personnages du livre surtout Lou et No qui  sont les incarnations parfaites des héroines de Delphine de Vigan.

No-et-moi-3.jpgNo-et-moi-2.jpg

 

Si le roman est basé essentiellement sur les problèmes des deux adolescentes, la caméra permet un regard différent en filmant leur environnement. A travers les yeux de Lou qui s'attardent sur les tentes des SDF en rentrant chez elle, c'est un parallèle à la situation de No.  Quand Lou accompagne No voir sa mère dans la banlieue parisienne, on se rend compte de toute la violence sociale et familiale dont la jeune  fille est victime.  J'ai aimé la justesse et la précision dont a fait preunve Zabou Breitman pour filmer le quotidien des personnages. Comme dans le roman, l'émotion monte peu à peu. Il y a les quelques instants où l'on pourrait croire que No va s'en sortir, et puis ceux qui montrent que les blessures de l'enfance sont graves et affaiblissent et marginalisent leurs victimes. 

Les adolescents du film sont impertinents, intelligents, joyeux, vifs et fantasques !  Zabou Breitman a réussi ces portraits d'ados, ils sont vraiment comme ça ! Par contre,  comme dans le roman, les adultes sont enfermés dans leur quotidien, leurs problèmes, et ne voient pas la souffrance des jeunes qui sont proches d'eux...

J'ai beaucoup aimé un autre adolescent, Antonin Chalon, qui joue le rôle de Lucas. Il joue lui aussi merveilleusement bien le rôle de l'adolescent de famille bourgeoise, livré à lui-même.

Un film à voir, un roman à lire !

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La princesse de Montpensier

Publié le par Nina

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Réalisateur : Bertand Tavernier. Scénario : Jean Cosmos, Jacques-Olivier Rousseau, Bertand tavernier.

 

Distribution :

  • Mélanie Thierry : Marie d'Anjou, marquise de Mézières, princesse de Montpensier
  • Gérard Ulliel : Henri de Lorraine, duc de Guise
  • Grégoire Leprince-Ringuet : Philippe de Bourbon, prince de Montpensier
  • Raphaël Personnaz : le prince Henri de France, duc d'Anjou
  • Lambert Wilson : Le comte François de Chabannes
  • Michel Vuillermoz : le duc de Montpensier
  • Judith Chemla : Catherine de Guise, duchesse de Montpensier

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Aprés avoir lui la nouvelle, j'ai vu le film :

Fidèle au roman, le film en reprend l'histoire mais ce qui est vraiment intéressant, c'est la façon dont Bertrand Tavernier a interprété ce récit. Madame de Lafayette nous raconte une histoire d'amour qui tourne mal avec en toile de fond la guerre, Bertrand Tavernier va beaucoup plus loin. Son travail de réalisateur a été de chercher, d'imaginer ce qui n'a pas été dit dans le roman mais qui aurait pu être écrit. Il y a d'abord toute la violence de l'époque, le pays et à feu et à sang et les images nous épargnent rien de ce peuple qui se déchirent dans les rues au milieu des cadavres ensanglantés. C'est le règne de la rivalité, de la haine de l'autre, le choix de Bertrand Tavernier de nous montrer l'état du pays est judicieux, il nous permet de mieux comprendre la vie des français à cette période critique de l'histoire.

montpensier

La vie sociale n'est pas décrite dans le roman, Bertrand Tavernier a cherché à la retranscrire  et c'est par petites touches qu'il nous montre comment les familles aristocratiques éduquaient leurs enfants selon les lois implacables de leur caste. Le pouvoir absolu de la famille ne permettait aucune individualité, ni intimité. Certaines scènes du film comme la nuit de noce viennent illustrées, d'une façon poignante, la dictature familiale.

Bertand Tavernier a donné à son héroïne une touche pré-féministe, un choix judicieux que  l'on devine juste dans le roman. La princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier n'est pas que belle et amoureuse avec le désir de s'élever intellectuellement, Il en fait une femme rebelle et sensuelle, mais ce portrait reste réaliste. La princesse de Montpensier du film est résolument ancrée dans son époque, elle se bat avec le peu d'arme dont elle dispose. 

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Cette histoire de princesse finit plutôt mal, en efffet l'époque n'est pas facile pour une femme belle et intelligente et de plus amoureuse d'un homme qui n'est pas son mari. Ce film montre remarquablement  comment sont traitées les femmes. La princesse de Montpensier n'est qu'une proie pour les hommes qui la convoitent. Pour sa famille, elle est une banale transaction qui permettra d'améliorer le pouvoir de son clan.

Mon avis :

J'ai beaucoup aimé ce film. Je trouve que Bertrand Tavernier,  tout en étant respectueux de l'oeuvre, a su donner de la profondeur à cette histoire d'amour. Il a posé un regard plein de finesse sur une époque qui ne l'était vraiment pas.

Les acteurs jouent remarquablement bien. Lequel j'ai préféré ? j'avoue que ce n'est pas facile. Ils investissent tous parfaitement leur personnage. J'ai relevé dans les différentes critiques que Bertand Tavernier a demandé à ce que les acteurs montent à cheval sans doublure, pour accentuer le réalisme des scènes. Le choix des acteurs est donc en harmonie avec leurs rôles. Leurs différentes personnalités donnent beaucoup de charme et de couleurs à ce film.

Je vous conseille d'aller le voir maintenant, ce film nous offre de belles scènes de chevauchées à cheval, de beaux paysages, des tenues d'époque magnifiques, je pense qu'en DVD les images perdront de leurs superbes.

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Gaza, souvenirs

Publié le par Nina

Ce n’est pas facile de se faire une idée d’un pays et de ses habitants sans les rencontrer. Les livres et les films permettent des voyages virtuels à tous ceux qui sont curieux du monde qui les entoure. Les écrits et les images ramenés de certains pays opprimés sont aussi des témoins et des rapporteurs précieux. Ils tissent des liens humains indispensables pour mieux  comprendre et éviter ainsi certaines idées reçues.

 

Gaza souvenirs

 

Un  film documentaire de Sam Albaric

produit par Goyave productions


Ce film a reçu le prix du public pour le documentaire

Entrevues festival international

du film de Belfort  2008


Ce film est peut-être né grâce à un petit cheval de bois, le cadeau de Wissam, un enfant palestinien. C'est la mère de Sam Albaric qui lui a ramené ce jouet de retour des territoires occupés où elle était partie couvrir la première intifada...

20 ans plus tard c’est Sam Albaric qui part couvrir la deuxième intifada. Le petit cheval de son enfance va lui permettre de retrouver Wissam  et devenir son ami.

 

Cette amitié va donner naissance à un film :

Gaza, souvenirs

 

Photo 050

 

Wissam veut montrer à son ami le Gaza qu’il aime, et lui a parlé d’une phrase d’Albert Camus au début du roman « la peste » qui dit :

« Il est commode pour connaître une ville de savoir comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt. »

C’est avec sa caméra que Sam Albaric va partager le quotidien des habitants de Gaza et nous ramener des images d’un pays que nous connaissons mal, souvent qu'à travers les informations télévisées.

 

Gaza, souvenirs un film sur un peuple :

les palestiniens de Gaza

 

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Le film nous emmène à travers un Gaza intemporel celui du quotidien.

A Gaza comme partout dans le monde, les gens se lèvent chaque matin pour aller travailler. Les images s’attardent sur les vendeurs de la boulangerie qui installent le pain, les travailleurs qui arrivent dans les champs de fruits et légumes…

Quelle guerre pourra empêcher les gens de s’aimer ? La caméra filme des jeunes hommes qui nous racontent sans tabou leurs histoires d’amour, leur façon de voir le mariage, et chantent des chansons d'amour ! 

 

A Gaza, la mer est omniprésente, et comme dans tous les pays la plage offre un lieu de détente et de jeu privilégié. On regarde cette séquence avec le sourire tellement l'endroit est  pittoresque pour nos yeux d'occidentaux ! Les  maitres-nageurs ont un travail incroyable, ils ne surveillent pas que les gens qui s'aventurent trop loin à la nage mais une multitude de situations  dramatiques ou loufoques comme des marchands un peu insolites et on entend crier dans le haut - parleur : « Toi le vendeur de patates douces dégage ! »

gaza souvenirs

                                 Un vendeur de patates douces. 

 

Au fil des images, le film déroule un ailleurs surprenant et attachant. Sam Albaric a su nous montrer les qualités humaines de ce pays déchiré. Les portraits qu'il  nous présente sont sympathiques et parfois étonnants comme ce vendeur de légumes "Abu Akram" à la personnalité vraiment  originale. On assiste amusé, aux tribulations de ce personnage cocasse autant par son allure de gros homme avec d’énormes moustaches mais aussi par sa façon de conduire ses affaires, de vendre ses fruits, de parler de sa femme défunte,  et de nous raconter comment il fait fuir les djinns qui viennent l’embêter la nuit !


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  Le célèbre "Abu Akram"!

 

Ce Gaza là existe, malheureusement ces images nous en révèlent d’autres,  étroitement mêlées, celles d'un autre Gaza où la mort rode en permanence, avec son lot d’angoisse et de violence quotidien.

Les maisons en ruine, l’horreur de l’attentat qui vient de frapper en pleine rue, la sirène des ambulances, les bombes soniques, les traumatismes de la guerre comme le souvenir gravé à jamais dans la tête de Wissan.  Enfant pendant « la guerre des pierres », il s’est fait arrêter par les soldats, qui l'ont roué de coups, lui ont mis un révolver sur la tempe et lui ont demandé s’il avait peur de la mort. 

 

Le film se termine sur une situation politique qui se complique de plus en plus. Wissan et Sam Albaric ne peuvent plus communiquer que par téléphone, l'un à Gaza l'autre à Paris.

Wissam explique la survie au quotidien, le manque d'électricité, de gaz, les bombes soniques......

Wissam lui dit "tout ça devient habituel, quotidien..."

 

Sam Albaric a reçu un nouveau cadeau de la part de son ami Wissam : un cendrier.

Cet objet  a une  symbolique plus complexe que le petit cheval offert dans son enfance.

Il faut voir ce film pour la comprendre.

Photo

 

Pour se procurer le film :

Gaza, Souvenirs (46 mn), 2007. Disponible en DVD auprès de Goyave Production : info@goyave-production.com ou de Sam Albaric : samalbaric@free.fr

 

Autres réalisations de Sam Albaric : Le petit peuple des guetteurs (28 mn), tourné à Jénine en juillet 2002 avec la 25e Mission civile en Palestine ; En route vers Le Caire (26 mn).

 

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Liberté

Publié le par Nina

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  Réalisé par : Tony Gatlif

 

  Avec : Marc Lavoine, Marie-Josée Croze, James Thierree...

 

 

Liberté est un film sur la déportation des tsiganes

pendant la seconde guerre mondiale.

liberte-photo-film-gatlif

Tony Gatlif s’est servi de faits réels pour mettre en place la trame de cette histoire. Nous sommes en 1943, une famille de tsiganes arrive en roulottes dans un village près de la Belgique pour faire les vendanges comme chaque année. Ils sont avertis par l’institutrice et le maire que les lois ont changé pour les nomades,  ils n’ont plus le droit de circuler au risque de se faire arrêter.

Liberté 1

 

Les tsiganes vont écouter à leur manière les recommandations, mais ce n’est pas facile de vivre à la façon des « gadgés » quand on est des fils du vent et de la liberté.

Tony Gatlif nous montre sans aucun misérabilisme, la politique d’extermination mise en place par la politique de Vichy, aidée sans trop de difficulté par le rejet et la peur des villageois face à ces gens différents qui s’installent chez eux. Mais Tony Gatlif  nous offre aussi de très belles séquences d’une qualité artistique remarquable sur la vie de ces nomades, leurs coutumes, leurs croyances, leur musique….  Il  a aussi travaillé sur les symboles qui caractérisent l’époque, comme la voie ferrée lieu de passage des trains vers les camps de concentration, une montre en or, objet insolite coincée entre les rails, on imagine que c’est celle d’un déporté……

Liberté

Ce  film est saisissant, il est  magnifiquement interprété par des acteurs qui  réussissent  avec un jeu d'une très belle sobriété à nous faire revivre une époque et  surtout  une réalité trop longtemps verrouillée. 

Mon avis : Dépéchez-vous d'aller voir ce film, il n'a pas assez de pub pour passer longtemps en salle......Mais le bouche à oreille ça marche pour garder un film à l'affiche, alors allez le voir et parlez en autour de vous !Liberté Fin

 

Si vous voulez en savoir plus sur le film, les acteurs et Tony Gatlif : le site

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Séraphine : Le film

Publié le par Nina

Très intriguée par cette artiste peintre au destin à la "Camille Claudel".
J'ai  vu  le film  « Séraphine » du réalisateur Martin Provost qui nous fait découvrir l'oeuvre bien étrange du peintre « Séraphine de Senlis », avant de lire le livre "Séraphine" la vie rêvée de Séraphine de Senlis.

Magnifiquement interprétée par Yollande Moreau, ce film retrace la vie de cette artiste hors du commun et complètement inconnue du grand public.




Yollande Moreau est magistrale dans ce rôle, on oublie complètement qu’elle n’est que l’actrice : elle est  Séraphine de Senlis cette servante – artiste qui peignait non pas d’après des modèles mais d’après des  visions et sur l’ordre de la vierge Marie.



Cette artiste mystique a rencontré un mécène En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, le premier acheteur de Picasso et découvreur du Douanier Rousseau. Ce passionné d'art loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer, il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, qui à l'époque à 48 ans. Au cours d’un repas  chez des notables locaux, il aperçoit une petite toile peinte sur bois posée dans un coin. Ses hôtes lui disent  amusés que l’auteur de cette toile n’est autre que Séraphine sa femme de ménage ! Sa stupéfaction est grande et ce marchand d’art d’avant – garde  croit au talent de Séraphine et va tenter de la faire découvrir au grand public. La tâche ne sera pas facile, d’une part à cause de la condition sociale de Séraphine, puis par l’époque  troublée par la guerre et la crise économique, tous ces paramètres  vont retarder les projets d'exposition ce qui ne va pas arranger la personnalité fantasque de Séraphine qui va sombrer peu à peu dans la folie.
Séraphine de Senlis mourra en 1942 à l'asile de Clermont-de-l'Oise. Camille Claudel mourra en 1943 à l'asile de Montdevergues.

Tableau : les grandes marguerites

Un autre avis celui de Sylire subjuguée elle aussi ! et aussi l'article très détaillé de Leiloona

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