le passage de la nuit

Editions Belfond / 2007 : 229 pages
De nouveaun j’ai eu un réel plaisir à lire cet auteur qui nous promène dans son univers bien spécifique peuplé de personnages à la fois simples, fantaisistes, pittoresques et du coup terriblement attachants.
Ce roman a une introduction originale, car on peut s’imaginer que l’auteur nous propose de l’accompagner pour une balade nocturne dans Tōkyō puisque qu'il utilise non pas le "je" mais le "nous" pour raconter cette hsitoire.
A chaque chapitre, nous sommes informés de l’avancée de la nuit grâce à une pendule placée en début de chapitre. Il est 23h 56, on commence par observer la ville dans son ensemble : « Ce paysage urbain, nous l'observons à travers les yeux d’un oiseau de nuit qui volerait très haut dans le ciel p.7». Puis comme si nous avions une caméra, nous effectuons un zoom sur un restaurant, et plus particulièrement sur une jeune fille assise seule à une table, complètement absorbée par la lecture de son livre. Un jeune homme rentre dans le bar, la regarde puis étonné de la reconnaître, se présente et lui demande l’autorisation de s’asseoir près d’elle et entame une conversation…..
A priori, cette histoire commence bien banalement et pourtant c’est à partir de cette simple rencontre que nous allons vivre une succession de scènes de plus en plus surprenantes qui vont nous plonger dans la vie nocturne un peu marginale de cette ville tentaculaire, peuplée de gens et d' évènements étranges et insolites. Le roman se termine au petit matin, la dernière pendule nous indique 6h 52.
Ce roman m’encourage à lire au plus vite « Kafka sur le rivage » lacune que
je vais vite comblée !!!
Tōkyō 東京都