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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Publié le par Nina

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9782253115847

 

Edition de Fallois 1960 / 346 pages ou Edtion de poche

 

La beauté de ce livre c'est son héroïne Scout, cette adorable petite fille avec qui l'on découvre ,  à la hauteur de ses six ans, sa vie dans  sa communauté  pendant les années 30 à Maycomb, une petite ville de l'Alabama, en pleine crise économique.

Cette adorable gosse, espiègle et pétillante d'intelligence, s'appelle Jean Louise, « Scout » pour les intimes.  Elle  a un frère ainé qu'elle suit toute la journée et avec qui elle fait les quatre cent coups. Orphelins de mère, c'est le père Atticus Finch, un notable descendant d'une vieille famille du sud qui s'occupe de leur éducation. Il va tenter d'inculquer ses valeurs de paix et de tolérance à ses enfants, dans un pays où ces belles valeurs humaines sont perverties par l'extrême pauvreté, le racisme entre noirs et blancs, l'impact de la religion et ses préjugés... C'est aussi un homme très occupé par son métier d'avocat. Alors, pour veiller sur les deux « garnements » il y a Calpurnia, la domestique noire qui fait office de mère de substitution

La vie des deux enfants se partage entre l'école où Scout s'ennuie parce qu'elle sait déjà lire. Dans cette classe, elle côtoie sans difficulté aucune des élèves d'une grande disparité sociale qui sont obligés de s'assoir sur les bancs de l'école face à une institutrice dépassée par l'extrême pauvreté de certains enfants. L'apprentissage de la vie est rapide pour ces deux gamins, il y a les injustices vécues à l'école, mais aussi le mystère autour d'un étrange voisin "Boo Radley" qui accapare leur énergie débordante d'imagination, et puis aussi la neige qui va faire une maigre apparition, l'incendie de la maison de la voisine avec cette étrange couverture qui va arriver sur les épaules de Scout alors qu'elle grelottait devant le spectacle des flammes, la tante Alexandra qui vient s'installer chez eux... Le quotidien des deux enfants pourrait continuer comme ça tranquillement mais la gravité de la vie va les surprendre plus vite que prévu sous la forme d'un procès que leur père doit plaider et où les grandes valeurs de tolérance, de respect et de non-racisme vont être bafouées. 

Je n'en raconte pas plus pour ne pas dévoiler toute l'histoire car ce roman fourmille encore de milliers de choses formidables. 

 

Mon avis : J'ai adoré !! Je savais que ce roman était remarquable pour l'avoir entendu souvent mais je n'avais pas pris le temps de le lire, alors c'est chose faite et bien faite !!! J'ai aimé la manière dont ce roman retranscrit à merveille le monde de l''enfance et sa projection sur le monde des adultes.

 

J'ai trouvé sur Internet des informations intéressantes sur ce roman :

« Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur » est l'unique roman écrit par son auteur « Harper Lee ».

Ce roman a été écrit en 1937 mais il est publié en 1960 et reçoit le prix Pulitzer en 1961, 100 ans après l'abolition de l'esclavage aux États-Unis. Il est considéré comme un Livre-phénomène mais aussi comme un livre fondateur de la littérature américaine. 

Incroyable !

Ce livre est toujours d'actualité, surtout aux États-Unis, où il est souvent victime d'attaque pour son retrait du programme scolaire des lycéens. 

Pour les cinéphiles :

En 1962, « Ne Tirez pas sur l'oiseau moqueur » a fait l'objet d'une adaptation cinématographique, intitulée « Du silence et des ombres » avec Grégory peck en Atticus Finch, Robert Duvall et « Boo » Radley.

Ce film a été couronné de trois oscars.

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Pour lire tous les avis du blogoclub, il faut rendre visite à Sylire notre fidèle organisatrice.

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La princesse de Montpensier

Publié le par Nina

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Réalisateur : Bertand Tavernier. Scénario : Jean Cosmos, Jacques-Olivier Rousseau, Bertand tavernier.

 

Distribution :

  • Mélanie Thierry : Marie d'Anjou, marquise de Mézières, princesse de Montpensier
  • Gérard Ulliel : Henri de Lorraine, duc de Guise
  • Grégoire Leprince-Ringuet : Philippe de Bourbon, prince de Montpensier
  • Raphaël Personnaz : le prince Henri de France, duc d'Anjou
  • Lambert Wilson : Le comte François de Chabannes
  • Michel Vuillermoz : le duc de Montpensier
  • Judith Chemla : Catherine de Guise, duchesse de Montpensier

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Aprés avoir lui la nouvelle, j'ai vu le film :

Fidèle au roman, le film en reprend l'histoire mais ce qui est vraiment intéressant, c'est la façon dont Bertrand Tavernier a interprété ce récit. Madame de Lafayette nous raconte une histoire d'amour qui tourne mal avec en toile de fond la guerre, Bertrand Tavernier va beaucoup plus loin. Son travail de réalisateur a été de chercher, d'imaginer ce qui n'a pas été dit dans le roman mais qui aurait pu être écrit. Il y a d'abord toute la violence de l'époque, le pays et à feu et à sang et les images nous épargnent rien de ce peuple qui se déchirent dans les rues au milieu des cadavres ensanglantés. C'est le règne de la rivalité, de la haine de l'autre, le choix de Bertrand Tavernier de nous montrer l'état du pays est judicieux, il nous permet de mieux comprendre la vie des français à cette période critique de l'histoire.

montpensier

La vie sociale n'est pas décrite dans le roman, Bertrand Tavernier a cherché à la retranscrire  et c'est par petites touches qu'il nous montre comment les familles aristocratiques éduquaient leurs enfants selon les lois implacables de leur caste. Le pouvoir absolu de la famille ne permettait aucune individualité, ni intimité. Certaines scènes du film comme la nuit de noce viennent illustrées, d'une façon poignante, la dictature familiale.

Bertand Tavernier a donné à son héroïne une touche pré-féministe, un choix judicieux que  l'on devine juste dans le roman. La princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier n'est pas que belle et amoureuse avec le désir de s'élever intellectuellement, Il en fait une femme rebelle et sensuelle, mais ce portrait reste réaliste. La princesse de Montpensier du film est résolument ancrée dans son époque, elle se bat avec le peu d'arme dont elle dispose. 

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Cette histoire de princesse finit plutôt mal, en efffet l'époque n'est pas facile pour une femme belle et intelligente et de plus amoureuse d'un homme qui n'est pas son mari. Ce film montre remarquablement  comment sont traitées les femmes. La princesse de Montpensier n'est qu'une proie pour les hommes qui la convoitent. Pour sa famille, elle est une banale transaction qui permettra d'améliorer le pouvoir de son clan.

Mon avis :

J'ai beaucoup aimé ce film. Je trouve que Bertrand Tavernier,  tout en étant respectueux de l'oeuvre, a su donner de la profondeur à cette histoire d'amour. Il a posé un regard plein de finesse sur une époque qui ne l'était vraiment pas.

Les acteurs jouent remarquablement bien. Lequel j'ai préféré ? j'avoue que ce n'est pas facile. Ils investissent tous parfaitement leur personnage. J'ai relevé dans les différentes critiques que Bertand Tavernier a demandé à ce que les acteurs montent à cheval sans doublure, pour accentuer le réalisme des scènes. Le choix des acteurs est donc en harmonie avec leurs rôles. Leurs différentes personnalités donnent beaucoup de charme et de couleurs à ce film.

Je vous conseille d'aller le voir maintenant, ce film nous offre de belles scènes de chevauchées à cheval, de beaux paysages, des tenues d'époque magnifiques, je pense qu'en DVD les images perdront de leurs superbes.

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Publié dans Films

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Histoire de la princesse de Montpensier

Publié le par Nina

9782070360949

 

Edition Gallimard / 131 pages 

 

 "la Princesse de Clèves" est le roman le plus connu de Madame de La Fayette, on découvre "Histoire de la Princesse de Montpensier" grâce au film de Bertrand Tavernier qui a  eu la bonne idée de l'adapter au cinéma. La nouvelle est disponible pour cette occasion en collection Folio à 2 euros. La curiosité et l'envie de lire la nouvelle avant de voir le film sont facilement abordables, il faut en profiter.... 

Et surtout même ce petit roman qui ne coûte que de 2 euros, prenez le temps d'aller l'acheter dans une "vraie librairie" !

Cette histoire de princesse n'est pas remplie de paillettes, l'époque est plutôt rude pour  les belles qui vivent  à la fin du XVIème siècle sous le règne du roi Charles IX le fils de Catherine de Médicis et d'Henri II. La France est en pleine guerre civile, les catholiques se battent contre les huguenots, le pays est à feu et à sang. Les histoires d'amour pourraient embéllir la vie, mais là aussi, l'époque n'est pas clémente pour les amoureux.

Marie, la fille unique du marquis de Mézières est une riche héritière, elle est follement amoureuse du duc de Guise. A cette époque, l'avenir des filles est tout tracé, elles recoivent une éducation qui en fera des épouses soumises à leurs maris. La  jeune et belle Marie de Mézière ne va pas échapper à cette règle. Après des négociations complexes, le marquis de Mézières décide de marier sa fille au Prince de Montpensier.

Marie de Mézières devient sur ordre de son père « la princesse de Montpensier ». Cette histoire pourrait se terminer là, puisque cette jeune fille est obligée de se conformer au protocole imposé par son père, et c'est ce qu'elle compte faire. Mais la jeune épousée ignorait en se mariant, que ce n'est pas facile de vivre auprès d'un homme que l'on aime pas, alors que l'on ait éperdument amoureuse d'un autre. Pour compliquer la situation, cette belle princesse éveille les passions et ils sont quatre hommes à être fou amoureux  d'elle.

La jeune et naïve Marie occupait à son seul amour, le duc de Guise, va  éveiller malgré elle des jalousies  qui vont donner matière à des intrigues et des quiproquos, et cette histoire de princesse va bien mal se finir. 

Mon avis :

J'ai trouvé amusant de lire ce court roman écrit dans le français de l'époque. j'ai apprécié aussi le style assez direct, sans trop de fioriture que Madame de Lafayette emploie pour nous décrire la condition féminine des femmes de son époque en opposant le portrait de cette princesse qui donne de l'importance à l'esprit et désire  étudier  les textes  philosophiques,  et surtout qui décide de vivre sa passion amoureuse, alors que le carcan  social  est tellement lourd, qu'il faudra des siècles aux femmes pour s'en défaire.

Evidemment je suis allée voir le film !! j'en parlerais prochainement.....

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Madame de Lafayette 1634 - 1693

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Le jour avant le bonheur

Publié le par Nina

Le-jour-avant-le-bonheur 

 

Edition Gallimard : 137 pages / 2010

« Je ne crois pas aux écrivains,

mais à leurs histoires »
Erri De Luca

Naples juste après la seconde guerre mondiale se remet de ses blessures.

Dans un immeuble du quartier populaire de Montedidio vit un jeune orphelin. Sa mère adoptive qu'il ne voit jamais, lui finance ses études mais il dort dans un réduit.

Le concierge de l'immeuble Don Gaetano est lui aussi orphelin. Cet homme, bon et généreux,  va prendre le jeune garçon sous sa protection et contribuer à son éducation. Près de lui, il y a aussi Don Raimondo le bouquiniste qui va lui prêter des livres et le laisser lire à sa guise. Il va grandir au milieu de ce quartier napolitain avec les habitants de l'immeuble qui vont lui servir de famille. Il va partager avec eux  les souvenirs d'une guerre encore présente dans les esprits, mais aussi les parties de scopa, ce jeu de cartes qui permet d'occuper le temps libre et de discuter, sans oublier les matchs de foot avec ses copains. Des intermèdes à la poursuivre ses études.

 L'enfant devenu jeune homme est le narrateur de ce roman. Il apprend ses origines grâce à Don Gaetano qui connaissait bien son père et sa mère et  retrouve Anne, la petite fille cachée derrière une fenêtre du 3ème étage de l''immeuble. Il l'apercevait en jouant au ballon. Ce souvenir d'enfance, dans le reflet d'une fenêtre, le hantait souvent. Il revient à lui sous la forme d'une belle jeune fille. Il fait enfin la rencontre d'Anne, une jeune fille pas comme les autres, Anne est autiste. Pour ce jeune homme à l'enfance différente, cette particularité n'est pas un handicap. 

Ce roman car l'auteur y confie ses propres souvenirs, et rend hommage ainsi à toutes ces enfances malheureuses, ces victimes de la  guerre,  des régimes fascistes, des déportations et qui donnent un ton particulier à toutes leurs histoires. 

 

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Biographie d'Erri de Luca

Une enfance dans le quartier populaire de Montedidio 

Erri De Luca est né à Naples en 1950,  dans une famille bourgeoise napolitaine appauvrie par la guerre et passe son enfance dans le quartier populaire de Montedidio. Son père,courtier en fruits et légumes, lui transmet sa passion des livres. Son lit d'enfant était installé dans une pièce remplie de livres, de romans et d'essais sur la deuxième guerre mondiale."Je n'avais pas de chambre d'enfant : j'étais l'hôte des livres de mon père". Il découvre le monde des adultes par les livres qui l'entourent. Il a hérité de son père le goût des livres et de la lecture comme plus tard il héritera de sa bibliothèque.

 Il a 18 ans en 1968 et se trouve alors à Rome. C'est à partir de cette époque qu'il embrasse l'action politique, repoussant la carrière de diplomate qui lui était destinée. Dans les années 70, il est dirigeant actif au sein du mouvement d'extrême gauche Lotta Continuaque dirige Adriano Sofri. Il devient ensuite ouvrier spécialisé chez FIAT, manutentionnaire à l'aéroport de Catane, chauffeur de camions, puis maçon, travaillant sur divers chantiers français, africains ou italiens.

Ses romans se situent tous à Naples et ont tous un fondement autobiographique."Mes romans se ressemblent parce que le personnage principal en est la ville de Naples.Tous les autres protagonistes sont des fourmis,installées sur les pentes du volcan.(...)  Extrait de Wikipédia.

Publié dans Littérature italienne

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Match littéraire

Publié le par Nina

Le mois de novembre annonce

la fin de la rentrée littéraire

avec sa valse de Prix Littéraires...

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Cette année,

un match littéraire a eu lieu entre :

Virginie Despentes et Michel Houellebecq

Alors à qui le prix Goncourt ?

V-tile

 

Et bien c'est lui qui a gagné !!

 

  M.H

 

Bravo à Michel Houellebecq

La carte et le territoire

est un roman qui mérite ce prix,

un grand roman que j'ai vraiment adoré...

Pour en savoir plus : ICI

 

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  Virginie Despentes a reçu le Prix Renaudot.

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Publié dans Revue de presse

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Les heures souterraines

Publié le par Nina

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Delphine de Vigan : édition Lattès / 2009

Mathilde prend le métro chaque matin pour se rendre à son travail. Elle est plutôt à l’aise dans son entreprise, sa position de “bras droit” du patron lui donne une certaine aisance. Sa carrière professionnelle aurait pu suivre son cours sans problème, mais un jour, un grain de sable est venu enrailler cette belle trajectoire. Lors d’une réunion pour exposer un nouveau projet, Mathilde “ose”  contredire son patron et donner son opinion. Mathilde pensait, travailler auprès d’un homme brillant et sûr de lui, quoique un peu caractériel certes, mais ses sauts d’humeur, ses colères, elle n’y prenait pas garde, elle n’était pas concernée, ne voulait pas s’y attarder. Avec le recul, elle sait qu’elle aurait peut-être dû….En effet, depuis ce fameux jour, son patron n’est plus le même avec elle. Indifférence, ignorance, mépris, transparence, voilà les nouveaux qualificatifs qui déterminent dorénavant les  rapports entre  Mathilde et son patron,  puis “mystérieusement”, avec tous  ses collègues. Dans son entreprise, Mathilde n’existe plus. 

En parallèle, Thibault, médecin urgentiste sillonne la capitale pour venir en aide à la détresse humaine, il essaie de soulager les maladies engendrées par la vie moderne. Mathilde et Thibault s’engouffrent chaque matin, lui dans sa voiture et elle dans le métro vers un destin gangréné par la solitude et l’indifférence qu’imposent les cadences infernales des grandes villes. 


Mon avis : Delphine de Vigan a écrit un livre magnifique qui dégage beaucoup de force et de gravité et ne peut pas laisser indifférent. La justesse de son regard sur ce problème social est impressionnante. Elle a su donner à ses personnages toute la crédibilité pour décrire le harcèlement moral. En lisant ce livre, l’auteur nous amène à vivre et à ressentir cette violence silencieuse, cette agression transparente,  qui ne laisse aucune  marque sur le corps mais détruit à petits feux ses victimes avec le consentement  de l’entourage.  Un roman qui peut nous amener à une certaine réflexion sur nos attitudes et nos comportements. Un roman à méditer. 

J’avais déjà lu l’excellent No et moi de cet auteur. Delphine de Vigan est une auteure “à suivre” !

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Kafka sur le rivage

Publié le par Nina

Kafka sur le rivage

Editions Belfond et 10-18 : 2005 :  618 pages

 

Ce livre est un véritable évènement en France, il est sorti en 2005 et on parle encore beaucoup. J’ai donc eu envie de me plonger dans ces 618 pages. Ce roman m’a captivée, du coup je l’ai lu en 3 jours !! Par contre, je vais avoir beaucoup plus de mal à en parler, je crois qu’il faudrait que je le relise pour en découvrir toute la complexité, l’étrangeté. 

Très vite, l’auteur nous embarque dans une incroyable aventure à la frontière d’un monde inconnu, dont la porte a été mystérieusement ouverte par une étrange après midi, alors que des écoliers étaient en promenade avec leur institutrice. Les enfants se sont endormis tous en même temps, dans la forêt et se sont réveillés sans séquelles particulières, sauf Nakata, l’élève le plus doué de sa classe qui est devenu après cet étrange sommeil, un simple d’esprit. Mais que s’est t-il passé ce jour-là ? Les études n’ont rien révélées. Les années ont passées, on a archivé l’incident. Nakata est devenu un adulte solitaire qui se fait un peu d’argent de poche en ramenant les chats perdus à leur propriétaire. Nakata peut communiquer avec les chats, c’est son secret, il a cet étrange pouvoir depuis l’incident de la forêt.  En parallèle de cette histoire, le jeune Kafka Tamura s’enfuit pour échapper à la terrible prophétie que son père lui a annoncé. Des évènements d’une force, d’une violence incroyable ont bouleversé l’équilibre du monde, il faut le rétablir au plus vite, kafka et Nakata sont les êtres élus qui ont pour mission d’empêcher le monde de sombrer dans le chaos.

Ce roman initiatique aborde d’une façon très originale les mythes fondateurs, la philosophie, mais aussi le symbolisme de la forêt et de la solitude pour vaincre ses peurs et apprendre le dépassement de soi. Les livres et les références littéraires sont très présents dans ce roman, avec la bibliothèque, ils font partis des fondements de cette histoire.

Même les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures : extrait de Kafka sur le rivage.

Mon avis : En lisant ce roman, je me suis demandée si Haruki Murakami n’a pas pensé à la  bombe  d’Hiroshima, ce drame effroyable qui a  déréglé la vie des japonais, pour imaginer son histoire, cet étrange phénomène qui a endormi les enfants et qui a laissé des séquelles dans le cerveau de Nakata.

 

C'est le troisième roman que je lis de cet auteur, je suis conquise par ses histoires, son style, son originalité.

J’ai lu : Le passage de la nuit et Au sud de la frontière , à l'ouest du soleil

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Publié dans Littérature japonaise

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Il faut sauver la maison de Colette

Publié le par Nina

Les artistes se mobilisent pour sauver la maison de Colette

Publié dans Colette

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