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Allumer le chat

Publié le par Nina

 Allumer le chat mais pas celui là !!!

 

"Je suis Patchouli le chat de  Moustafette  et comme ma maîtresse est très "mOderne" son nouveau truc c'est de me promener sur le web, moi j'ai mon marais ça me suffit, mais bon je ne veux pas la contrarier....

Alors ce matin elle m'a envoyé chez Nina, et ben  elle est bien sympa,  elle est juste un peu gâteuse, elle a pas arrêté de me dire : "oh qu'il est beau, oh qu'il est mignon ce minou  oh les belles moustaches pffftt!!!". Mais bon j'ai l'habitude de ce type de comportement  qui  est plutôt habituel chez les humains" ....

Elle lisait un bouquin qui avait un drôle de titre "Allumer le Chat" un titre pareil en tant que chat ça interpelle, ausi  j'ai voulu en savoir un peu plus. Nina m'a proposé de m'installer sur son fauteuil   et  m'a tout raconté.... 

Edition Calman-Levy

 

D'abord l'auteur :  Elle s'appelle Barbara Constantine c'est la fille d'Eddie Constantine qui était je crois, acteur de cinéma. 

 

Son  éditeur christian Sauvage dit de Barbara :

Barbara c’est un rire, un torrent de rire,

qui explose dans la bouche d’une brindille de femme.  

 

 

 

 

Sur la 4ème de couverture on peut lire que Barbara Constantine  vit en région parisienne, descend souvent dans le Berry avec ses chats : Alcide pétochard et Pétunia Trouduc (Quels drôles de noms,  Patchouli c'est quand même un peu plus distingué) pour y planter des racines (et des tomates quelquefois). Et regarder les grues, aux changements de saisons. ....

Allumer le chat est son premier roman. 

 

 

 Bon alors Nina je t'écoute raconte moi la suite.......

 

 

Oui oui  Patchouli je continue....

 

 

 

 

 

Alors « Allumer le chat » commence vraiment comme ça : Raymond veut allumer le chat Bastos d’un coup de fusil car il pense que le chat se fout de sa gueule, sauf qu’il plombe les cages des lapins à la place !!! Ensuite on fait la connaissance de Mine la femme de Raymond et leur petit fils Rémi, sa mère Josette est fâchée avec ses parents. Le gamin a de l’eczéma et le docteur Lubin ne sait pas bien le soigner, mais d’après Raymond, ce docteur  « il est juste bon à soigner sa tenue celui-là » Malgré la mésentente familiale Josette souhaiterait que son père soigne l’enfant car Raymond a un don pour soigner l’eczéma.

Voilà le début de cette histoire racontée comme si on était assis à une table de bistrot à suivre l’air de rien les aventures quotidiennes de la famille  d’à coté.  Les dialogues sont succulents, ils sont faits d’un savant mélange de « langage parlé » et d’expressions populaires qui servent merveilleusement bien des situations tellement cocasses et inattendues  que l’on rit dés les premières pages du livre. Il se dégage parfois une certaine tristesse puisque  l’auteur nous parle du quotidien, vécu par des gens ordinaires qui ont comme nous tous, leur fardeau à porter :  la maladie, les tromperies, la mort…..

Ce livre est à déguster, il faut le lire  lentement pour en saisir toutes les substances, les nuances de ce langage parlé.

Ce roman est une véritable bouffée d’air frais, une crise de rire, une partie de plaisir……

Merci à Barbara Constantine pour ce fabuleux roman.  

 

Ah zut c'est vrai que je devais poser pour la photo, et en plus j'ai oublié mes petites boites de pâté, le cadeau de Nina pour la route et aussi le livre pour Moustafette. Il faut dire que j'étais drôlement pressé j'avais rendez-vous avec ma copine dans le marais et avec le changement d'heure j'étais fichtrement en retard....

 

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Matin Brun

Publié le par Nina

En réponse aux excellents articles que Moustafette a présenté tout au long de cette journée (voir son site dans mes liens), je propose ce livre qui permet de comprendre en très peu de pages comment un système répressif s'installe au nez et à la barbe de tout le monde.

 

 C'est très facile il suffit  juste :  

 

  

De ne  pas réagir,  

De laisser faire  les choses,  

D'éviter de dire pour ne pas avoir d'ennui,  

D'être lâche pour garder sa tranquillité.  

 

« Matin brun » est un livre qui coûte 1 euro, c’est un livre qu’il faut acheter et faire circuler.

Publié dans Revue de presse

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Fred Vargas

Publié le par Nina

Qui est... Fred Vargas ?

                              

 

 

 

 

 

 

En France,  les femmes auteurs de romans policiers  sont rares mais heureusement nous avons  Fred Vargas, qui a elle seule comble ce manque!

Ses romans sont d'une incroyable originalité, et ses personnages hors du commun. Elle révolutionne le genre en mettant en scène  des policiers très atypiques, des marginaux aux grands coeurs, ses scénarios sont souvent très complexes et inattendus. Avec ses livres,  Fred Vargas nous promène dans des milieux particuliers et nous fait rencontrer des êtres  fascinants. 

 

En quelques romans, Fred Vargas a réussi à devenir l'une des nouvelles reines du polar en France, une étiquette dont se défend pourtant cette obsédée du détail.

Portrait.

Née en 1957 à Paris, Fred Vargas (diminutif de Frédérique) entreprend après son bac des études d'histoire. Tout cela la mène à devenir une brillante archéozoologue, branche archéologique désignant les chercheurs collectant des informations sur les sociétés passées à partir d'ossements d'animaux. Elle se spécialise sur la vie villageoise dans l'Europe Moyennageuse. 

Après avoir testé sans grande succés la musique et la bande dessinée, elle va trouver amusant d'écrire un roman policier. Elle signe sous le nom de Fred Vargas en reprenant le pseudonyme porté par sa soeur jumelle, peintre de son état (Jo Vargas).

           

sa première tentative est un coup de maître : en 1986, Les Jeux de l'amour et de la mort remporte le prix du Roman policier du Festival de Cognac, et se voit publiée aux Editions du Masque.

Son deuxième roman marque également sa carrière, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, c'est le premier publié aux Editions Viviane Hamy, une jeune maison auprès de qui elle restera fidèle. C'est également la première fois qu'apparaît sous sa plume son personnage fétiche, le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, dont elle décrit les enquêtes depuis maintenant douze ans. 

 

 

Ses "rompols'" (comme elle aime à les désigner) se suivent et se vendent de plus en plus. "Debout les morts" (1995, prix Mystère de la critique), "L'Homme à l'envers" (1999, prix du Roman policier du festival de Cognac), une incursion dans la bande dessinée avec "Les Quatre fleuves" (2000), mettant toujours en scène le commissaire Adamsberg...

 

En 2001, "Pars vite et reviens tard", son neuvième roman, reste pendant près d'un an parmi les meilleures ventes françaises.

 

 

 

"Sous les vents de Neptune", puis "dans les bois éternels" son dernier roman, se vendent  également très bien. Devant ce succès grandissant, l'auteur se fait de plus en plus rare, fuyant tout ce qui peut de près ou de loin ressembler à une mondanité. Elle cultive sa simplicité et consacre les rares heures de temps libre qui lui reste à sa famille.



 

 

                  

Publié dans Romans policiers

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La vérité sur Cesare Battisti

Publié le par Nina

En ce dimanche soir, j' apprends avec consternation que Cesare Battisti est arrêté.  Malgré tous les soutiens, les pétitions et le travail de Fred Vargas, Il est condanné à perpétuité, aucune révision de son procés n'est prévue.
La vérité sur Cesare Battisti

 Fred Vagas Ed. Viviane Hamy

Résumé du livre :

Déni de droit, non respect de la parole de la France et désinformation, tout oblige à lever le voile sur l'affaire Cesare Battisti et sur l'homme, afin que chaque Français puisse atteindre, de manière objective et par l'usage de la Raison chère à Voltaire, à la vérité qui lui est scellée.

Cet ouvrage, recueil de textes et de documents, met en évidence, par la seule présentation des faits et loin de toute polémique partisane, combien l'extradition de Cesare Battisti constituerait une injustice profonde pour l'homme, un affront à l'honneur de notre pays et de ses citoyens, et une faute gravissime au regard de l'Histoire. " Fred Vargas"

Ma Cavale

 

Résumé du livre :

Ecrire pour ne pas me perdre dans le brouillard des journées interminables, la tête enfouie sous un coussin, me répétant que ce n'est pas vrai.
Que ce n'est pas moi, cet homme que les médias ont transformé en monstre puis réduit au silence des ombres. Qu'il ne peut s'agir que d'un personnage de roman, un de ces coriaces qui cherchent à s'imposer et détruire le récit qu'on est en train d'écrire. je leur ai couru trop souvent derrière au fil de mes livres pour ne pas les reconnaître. Et je sais qu'il n'est pas facile de les rattraper. je refais donc le chemin à l'envers, je me raconte.
Tout cela ressemble à un journal intime. j'ai toujours eu horreur des journaux intimes. " Cesare Battisti. Cet " inquiétant, terrifiant mais passionnant récit " (Bernard-Henri Lévy) nous a été envoyé, comme une bouteille à la mer, par un homme en cavale accusé de plusieurs meurtres. Il en est qu'une telle accusation pourrait éloigner de ce livre. Mais s'ils l'ouvrent sans préjugés, ils sortiront pour le moins ébranlés de la lecture de ce document exceptionnel.      

                                       

      

Publié dans Revue de presse

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Une femme à Berlin

Publié le par Nina

Une femme à Berlin         Anonyme

Journal 20 avril - 22 juin 1945

 

Le livre est présenté par Hans Magnus Enzensberger, il consacre  les premières pages à  l'histoire particulière de ce livre.

On peut lire en présentation que ces écrits  n'étaient pas destinés à une  éventuelle publication.

 " Les "griffonnages personnels qu'elle consigna entre avril et juin 1945 dans trois cahiers d'écolier (plus quelques feuillets insérés à la hâte) lui serviront avant tout à préserver un restant de santé mentale au milieu des ruines et de l'effondrement moral. Ce sont littéralement des carnets de sous-sols, écrits dans des abris antiaériens qui offraient aussi une certaine protection contre les tirs d'artillerie, les pillages et les abus sexuels commis par les vainqueurs de l'armée rouge."

Tout ce que l'auteur avait sous la main, c'était un bout de crayon, et elle devait écrire à la lueur d'une bougie.....

"Hans Magnus Enensberger"  est responsable de la réédition de ce livre qui est resté dans l'oubli plus de quarante ans a tout naturellement respecté la volonté d'anonymat exprimée par l'auteur. Un journaliste du nom de "Marek " a réussi à le faire publier en 1954 chez un éditeur américain Ainsi " Woman in Berlin" parut-il pour la première fois dans une version anglaise, puis succéderont des traductions norvégienne, italienne, danoise, japonaise, espagnole, française et finnoise.

Il a fallu 5 autres années pour que l'original allemand voit le jour. De toute évidence , le public allemand n'était pas préparé à accepter le récit de faits aussi dérangeants.... (selon les estimations disponibles, plus de cent milles berlinoises furent victimes de viols en cette fin de guerre)  Les vainqueurs russes s'emparaient de ces femmes comme des butins de guerre.....

L'auteur de ce livre était une journaliste chevronnée, et sa position politique fut un facteur aggravant :

"sans s'apitoyer sur elle-même, elle observe froidement le comportement de ses compatroites avant et après la chute du régime, et inflige un cinglant camouflet à l'autocompassion et à l'amnésie de l'après-guerre. Il n'est donc pas étonnant que le livre n'ait rencontré que silence et hostilité".

Pour cette réédition il a fallu attendre les consignes de "l'anonyme" qui ne souhaitait pas rééditer ce livre en Allemagne tant qu'elle était en vie, réaction bien compréhensible étant donnée le sort funeste qui avait été réservé à l'ouvrage en 1957.

En 2001 "l'anonyme" est décédée, son livre pouvait reparaître après avoir été oublié pendant 40 ans.

Si vous voulez d'autres informations, regardez le blog de "Sérialecteur"   dans mes  liens.

Son  livre est un hommage à toutes les femmes victimes des atrocités de la guerre.

Publié dans Littérature allemande

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Des maisons, des mystères

Publié le par Nina

   

Ce livre je l'ai découvert en présentation sur beaucoup de blogs. Son petit air d'autrefois le rend irrésistible.

Les délicieux secrets de Germaine Beaumont             

  

Edition : Omnibus/Presses de la cité - 2006  

 

 Il faut absolument profiter de la réédition de ce livre pour redécouvrir Germaine Beaumont (1890,1983),Cette personnalité influente de la littérature du XXème siècle était écrivain, journaliste, traductrice, jurée du prix Fémina, secrétaire de Colette, femme de radio où son nom est attaché à la mythique émission "Les maîtres du Mystères.  

   

 

 

 

 

 

Cette attirance pour le surnaturel, qui fait d’elle une spécialiste des histoires de fantômes, donne à ses propres romans un accent fantastique que la fidèle Colette ne manque pas de remarquer : «  Mon cher Maître, jamais je n’aurais su, de toute ma vie, écrire comme tu le fais le roman dont le fantôme, la pomme tombée, la maison en ruine, l’eau, la mite sont les personnages. Peut-être que je manque de rêverie, ou plutôt du sens du fantastique. »  

Dans ses romans on trouve des secrets de famille, des histoires enfouies que l’on croyait  perdues à jamais, des maisons silencieuses qui ne demandent qu’à parler. En butte à la bassesse et au mensonge, des femmes solitaires enquêtent, parfois dans leur propre passé, savent écouter la pierre, les meubles, les jardins, témoins et gardiens de drames oubliés »  

Ce livre est un recueil de trois « romans sans police » selon le mot de Colette :  

La Harpe irlandaise – Les Clefs – Agnès de rien.  

Si vous voulez d'autres informations et avoir une liste bibliographique de l'auteur vous pouvez lire l'article de Florinette son site est dans mes liens.   

  

 

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Le blé en herbe

Publié le par Nina

 

 

 

Un titre de plus dans ma collection!!

 

Cette édition est parue en 1953 chez "Ferenczi" dans la collection "le livre moderne illustré", il est illustré par Jacques Cura. Je n'ai pas trouvé d'information sur cet illustrateur

Ce livre je l'ai reçu samedi matin et c'est avec délice et amusement que je l'ai feuilleté, je trouve ces illustrations et surtout celle de la 1ère de couverture très modernes pour l'époque, je vous en présente quelques unes.

Un petit rappel du thème du livre.

" Toute leur enfance les a unis, l'adolescence les sépare ". Les familles de Philippe , 16 ans, et de Vinca, 15 ans, passent tous leurs étés en Bretagne. Philippe et Vinca sont des amis de toujours. Mais cette année-là les deux enfants vont découvrir " la naissance du trouble adolescent ".

Un jour Philippe croise une belle dame  vêtue de blanc qui demande son chemin. Il se sent flatté par ces quelques mots échangés avec cette belle inconnue.

Philippe croise à nouveau la belle inconnue. Il est hanté par l’image de cette femme et refuse d‘en parler à Vinca. Il saisit l'opportunité de porter un télégramme à la villa de la Dame en blanc et découvre l'amour avec elle."

Les vacances s'achèvent sur un adieu nostalgique à l'enfance.

 

   

" L’amour naissant et le dur passage de l’enfance à l’adolescence "

Ainsi Colette résume-t-elle Le Blé en Herbe en 1954.

  Ces 3 illustrations très épurées sont originales, peut-être une petite influence de Picasso ??

 

 

 

 

 

 

et  celle de "Vinca songeuse et  triste" est  vraiment très convaincante!

 

 

 

 

 

Publié dans Collection Colette

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Le musée de la sirène

Publié le par Nina

 

Cypora Petitjean Cerf

"Je lui ai caressé les écailles du bout des doigts. Elle a souri."

L'auteur a dédié ce roman  :

A toutes les femmes qui ont combattu  pour devenir libres.

A toutes les femmes qui ont combattu pour devenir femmes.

                     A tous les hommes qui les ont aidées.

C'est ma collègue Marie-France qui m'a prêté  ce livre avant de partir en vacances,  je ne le connaissais pas du tout.  

 J'ai vraiment beaucoup aimé ce petit livre (113pages) qui est le premier roman de son auteur. C' est  un conte moderne qui illustre d'une façon très originale  la dépendance. 

 Annabelle est une jeune femme peintre et professeur de peinture, un soir dans un restaurant chinois elle aperçoit une minuscule sirène dans un aquarium au milieu des poissons. Sur un coup de tête elle capture la sirène et s'enfuit avec elle.  Elle l'installe  dans sa salle de bain d'abord dans son  lavabo, mais la sirène grandit, embellit, il lui faut beaucoup plus de place. Annabelle l'installe  dans sa baignoire puis dans un grand aquarium qu'elle est obligée de mettre dans son salon. La sirène demande de plus en plus d'attention et de soins, mais en contre-partie la liberté de sa ravisseuse s'amenuise. Annabelle  s'exclut peu à peu du monde extérieur et se consacre à la sirène. Elle  lui apprend à peindre et la sirène révèle un véritable talent de peintre mais  à l'inverse Annabelle  perd son inspiration et devient peu à peu totalement au service de la sirène. Ce roman a une fin intéressante que je ne veux pas vous dévoiler.... Il faut lire le livre !!  

 Ce roman parle de domination, d’amour, d’identité féminine et de création. On y croise pêle-mêle un restaurateur mafieux, un producteur de disques dépressif, un étudiant en médecine fanatique, une journaliste, un directeur de galerie, deux touristes japonaises, une paire de faux jumeaux, une poignée d’adultes et d’enfants qui veulent apprendre le dessin, et aussi une très belle sirène  pas gentille du tout!! 

Publié dans Histoires de peintres

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