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Ces petits livres à 2 euros !!

Publié le par Nina


Ces romans contiennent à peine 130 pages, ils ne coutent que 2 euros et le Balzac 1,euro 50.

Ces petits livres se glissent dans le sac sans prendre de place et se lisent en quelques heures.

C'est Idéal pour un après-midi sur la plage, ou bien à l'ombre sous un arbre....























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La recluse de Wildfell Hall

Publié le par Nina

Anne Brontë






















Les éditions Phébus ont décidé de rééditer ce roman dont la 1ère édition parait à Londres en Juin 1848, signé sous le nom d’Acton Bell. Ce livre a connu à l’époque beaucoup de succès presque autant que Jane Eyre paru en 1847 sous le pseudonyme de Curter Bell. 

La recluse de Wildfell Hall est le second et le dernier roman d’Anne Brontë.

 

On est vite conquis par l’histoire d’Hélène, la nouvelle locataire du château de Widfell Hall qui vit recluse avec son jeune fils. Cette belle et mystérieuse femme est peintre et vend ses toiles pour vivre. La situation sociale de la jeune femme est très atypique pour l’époque, la communauté villageoise ne conçoit  pas cette façon de vivre et  va alimenter les rumeurs les plus folles à son sujet. Quel est le drame que cache Hélène derrière les grilles de son château ?

 

Anne Brontë a fait un très grand travail d’écriture, chaque situation et chaque personnage sont décrits avec beaucoup de recherche et de minutie, ce roman aborde avec beaucoup de réalisme les principes de la société victorienne qui ne laissait à l’époque aucune existence légale aux femmes mariées mais de plus aucun bien et aucun droit sur leurs enfants. C’est pour cela que ce livre est considéré comme l’un des tout premiers romans féministes. 

 

On retrouve les mêmes thèmes que dans le roman de sa sœur Emily « les hauts de hurlevent » : alcoolisme, violence masculine, corruption de l’enfance…Mais Anne Brontë en rajoutant  une violente critique sociale de la société victorienne devra faire face à la virulence des critiques à la parution du livre en août 1848.

 

J’ai aimé ce roman ou plutôt les idées et l’ambiance romanesque très « 19ème «  qui s’en dégagent, mais malheureusement l’auteur a trop forcé sur la situation misérable de l’héroïne à travers son journal où elle raconte sa vie, ces 250 pages deviennent vite ennuyeuses et  alourdissent le roman considérablement. 

 

Publié dans Littérature anglaise

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Le Montespan

Publié le par Nina






















Jean Teulé - Julliard 

j'ai été  influencée par l'engouement de mes collègues pour ce livre aussi je l'ai lu  par simple curiosité. La lecture de "Je, François Villon" pour le club de lecture ne m'a pas donnée envie de lire d'autres livres de cet auteur, j'ai donc fait l'effort avec ce titre qui est parait - il très amusant.


En quelques phrases la véritable histoire du couple Montespan :
Mme Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, Marquise de Montespan est née le 5 octobre 1640, elle est  morte le 26 mai 1707.

Louis XIV est tombée fou amoureux de Mme de Montespan qui devient sa favorite en mai 1667 à la place de "la duchesse Louise de Valère". Ce fut une véritable affaire d'état  et son mari fit un scandale à la cour et fut enfermé au Fort l'Evêque puis exilé sur ses terres en Gascogne, d'où il ne sortit presque plus jusqu'à sa mort.

Le roman de Jean Teulé nous montre que Monsieur de Montespan était à sa manière un homme moderne pour son époque car il s'est marié par amour, il parlait de ses sentiments envers sa femme et se fichait  royalement des conventions. C'était aussi un homme qui ne manquait pas d'humour, il avait fait repeindre son carrosse en noir et avait fait poser une ramure de cerf pour symboliser sont nouveau statut de cocu !!!

Mme de Montespan était la "favorite du roi" en un mot les favorites du roi   n'étaient rien d'autres que des prostituées de luxe. Si une femme était choisie par le roi elle n'avait pas le droit de choisir : partager le lit du roi était considéré comme un honneur. 

Le sujet est intéressant mais Jean Teulé le traite avec trop peu de profondeur et comme dans son roman  "je, François Villon" il use et abuse de détails croustillants sur le couple Montespan puis du roi et de Mme Montespan se qui fait perdre toute crédibilité à ce livre.
Le roman de Jean Teulé est une adaptation très libre de cette histoire, c'est un bon livre pour la plage rien de plus.


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Sauvons nos librairies !!

Publié le par Nina






Les livres ne sont pas des paquets de nouilles, il faut des libraires pour les vendre.

Cette réflexion semble évidente pourtant voici le mail que les bibliothèques de la région du Limousin ont reçu mercredi matin :
DEUX DÉPUTÉS VEULENT LA MORT DES PETITES LIBRAIRIES.
Dans le cadre de la loi sur la modernisation de l'économie, deux députés
sarkozystes, Christian Kert (UMP) et Jean Dionis du Séjour (Nouveau Centre), ont eu l'idée géniale, soufflée par la grande distribution, Amazone,
Edouard Leclerc en tête, de proposer que les libraires puissent solder
les livres à peine six mois après la date de leur parution.
Non seulement l¹idée est idiote mais elle est dangereuse, elle remet
en
cause l'effet bénéfique de la loi Lang qui en créant le prix unique
du livre a permis de sauvegarder en France un réseau vivant
de 15 000 libraires.
Le livre n'est pas une denrée périssable qui se vend l'encre encore humide.
Des mois, des années sont parfois nécessaires pour qu¹un auteur sorte de
l'anonymat. Le travail de fond que font les libraires indépendants c'est
précisément de permettre à de nombreux auteurs d¹être en relation avec le
public.
Si cet amendement devait être adopté, ce serait un formidable cadeau aux
hypermarchés qui vendent du livre comme on vend des tomates. L'expérience
menée en Angleterre l'a prouvé, cela tuerai les libraires indépendants et
ferait grimper les prix des livres neufs.
Cet article a été écrit par "Fous d'encre" de Saint-Denis.

Je vous invite à lire aussi l'article :

"Pour le livre, contre la dérégulation" La loi Lang n'est ni obsolète ni corporatiste. Sa remise en cause menace la diversité de la création et de l'édition française.
Que l'on peut lire dans le monde du mercredi 2 juillet,
cet article nous explique l'importance de conserver nos librairies.

Publié dans Revue de presse

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Un été prodigue

Publié le par Nina

Le club de lecture présente



Barbara Kingsolver - Editions Rivages - 558 pages




Les critiques sont unanimes ce roman est un bel hommage à la nature, en nous alertant sur  le respect de l’environnement, la préservation des espèces animales et végétales, c’est une véritable leçon d’écologie que nous délivre ce roman.

Mais c’est aussi un réquisitoire contre des mentalités qui ont du mal à évoluer. Que l’ont soit en Amérique, en Europe ou ailleurs les femmes ont encore à combattre les préjugés si elles veulent exercer un métier occupait normalement par les hommes, et ceci malgré l’évolution des mentalités.

Barbara Kingsolver nous propose trois beaux portraits de femmes pour illustrer ces propos :

On rencontre Deanna Wolfe biologiste de formation qui a décidé de s’éloigner de la civilisation, pour vivre au plus près de ses convictions. Elle vit seule dans une cabane de rondins dans la montagne du sud des Appalaches.
Ses passions sont les oiseaux et le sort des  coyotes qui sont accusés comme les loups de détruire les troupeaux.

Puis Luisa diplômée en biologie, qui a quitté la ville pour s’installer dans la ferme de Cole son mari fermier dans le comté de Zébulon. Son existence citadine et ses études d’entomologiste ne l’ont pas vraiment préparé à la vie rurale, elle va devoir lutter pour se faire accepter par les villageois et par la famille de Cole, mais aussi vivre ses premières désillusions devant la réalité d’un monde agricole où il est plus facile de faire des plantations de tabac pour gagner de l’argent ,alors qu’une culture moins intensive et plus en harmonie avec l’équilibre naturel ne peut pas faire vivre décemment les fermiers.

Puis Nannie Rawley cette étonnante septuagénaire qui cultive bio et se heurte en  permanence avec son voisin qui lui est convaincu du bien-fondé des pesticides.  

Ce livre nous offre aussi une vision de l’Amérique avec ses coutumes, ses citoyens un peu différents comme les Amish qui veulent résister au progrès, c’est aussi un régal de lire la description de ses immenses  paysages naturels que ce pays à la chance de disposer.


Du même auteur on peut lire aussi : « l’arbre aux haricots » et « les cochons du paradis ». 
  

 

 Si vous voulez lire d'autres avis il y a celui de Sylire  Florinette
Pour ceux qui parlent lisent l'anglais le site de l'auteur
link

 

Publié dans Blogoclub

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