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histoires de peintres

Véronèse le triomphe de la couleur

Publié le par Nina

 

masse critique

 

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Anne Sophie Moliné

Editions A'Propos : 63 pages / 2009

 

 

Les éditions A'Propos propose un collection ambitieuse : présenter un peintre à la fois dans son contexte historique, familial et social mais aussi artistique de l'époque.  

Ceci est bien entendu indispensable pour bien comprendre l'oeuvre d'un peintre mais en seulement 63 pages, c'est un pari plutôt pertinent !

 Et bien le pari est tenu car j'ai été stupéfaite par la qualité de ce "petit" documentaire. Un format pratique, un beau papier, des reproductions lumineuses, des explications claires classées par thèmes et très bien réparties dans le livre. Il est  évident aussi que de parler d'un peintre sans voir ses peintures est difficile, et là encore ce livre présente beaucoup d' oeuvres de Véronèse avec beaucoup de précision malgré le petit format de ce livre.

veronese-002.jpg

 

Grâce à la rubrique "arrêt sur image" qui présente l'analyse d'une oeuvre.

On peut avoir une description détaillée de certains tableaux comme : "Le triomphe de Mardochée" (1555-1556), "Giustiniani avec son fils cadet et sa nourrice" (1560-1561), "Le triomphe de Venise" (1579-1582).

La rubrique "Approfondir" comme son nom l'indique va plus loin dans le détail et nous invite à une analyse plus sérieuse de l'oeuvre.

Paolo Caliari dit Véronèse est un peintre italien qui a vécu de 1528 à 1553. Cet  artiste est un véritable génie de la peinture car il fut célèbre dès l'âge de 25 ans. A une époque de grands bouleversements artistiques, Véronèse s'est imposé avec un style résolument moderne et a inventé un nouveau courant "le maniérisme". "Véronèse fut l'inventeur d'une nouvelle manière (...) il y a dans sa peinture une facilité inimaginable et une touche qui charme" Francesco Algarotti, essai sur la peinture, 1762 (Extrait de la page 19).Véronèse utilise des couleurs très vives, très vite son style le rend différent des peintres de son époque. C'est à Venise que son style sera reconnu et il deviendra l'égal du peintre Titien.

Une bibliographie est proposée à la fin du livre et une liste des principaux musées en Europe et dans le monde où l'ont peut admirer ses oeuvres. En France en dehors du Louvre, il y a des villes comme Caen, Strasbourg, Lyon, Marseille........ qui possèdent des oeuvres du peintre.

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Cette collection est remarquablement bien conçue, elle offre vraiment une possibilité de connaître les différents aspects de l'oeuvre d'un peintre rapidement. On peut lire ce livre d'une façon linéaire mais aussi l'ouvrir au chapitre que l'on désire. Le format de poche permet de l'emmener facilement par exemple dans un musée.

Cette collection présente d'autres peintres comme : Gauguin, Monet, Bonnard, Le Douanier Rousseau........

Je remercie  les éditions A'Propos et Babelio qui m'ont fait connaître cette collection.

Pour finir quelques titres tentants !

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Publié dans Histoires de peintres

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Séraphine : la vie rêvée de Séraphine de Senlis

Publié le par Nina



Françoise Cloarec - Edition Phébus - 172 pages - 2008

Pour comprembre l'histoire de Séraphine de Senlis, l'idéal est de lire cette biographie et voir le film. On peut lire ou voir le film dans n’importe quel ordre car ils sont vraiment complémentaires.

Le livre nous apporte quelques  précisions sur l’enfance de Séraphine, dont on ne sait presque rien. Elle est née en 1864 dans une famille pauvre, et perd sa mère en 1865, puis son père meurt en 1671. Séraphine est  orpheline à l’âge de sept ans. Elle ira au couvent puis sera domestique car il n’y avait pas le choix à cette époque pour les femmes de sa condition. Françoise Cloarec  écrit p. 19 « La façon de vivre de Séraphine, les choix qu’elle a faits par la suite, sa structure psychologique laissent à penser qu’elle a été une enfant solitaire, sans doute déjà un peu à l’écart des autres ».

Puis c'est toute la vie de Séraphine que l'on va suivre à travers cette courte biographie avec une série de photos  du film et de la "vraie Séraphine". 

Tableau : L'arbre du paradis

Après sa sortie du couvent, Séraphine  s’installe à Senlis dans ses meubles, elle va habiter une petite chambre qui lui sert d’atelier. Séraphine dit que la journée elle fait ses travaux noirs en gagnant sa vie comme bonne à tout faire et le soir ses travaux de couleurs.




Une personnalité étonnante qui se nourrit de la nature et de ses visions mystiques pour faire des tableaux étonnants et magnifiques. Elle n’a jamais visité de musée, jamais ouvert un livre d’art, bien sur elle a vu des tableaux chez ses employeurs, mais rien de comparable à ceux qu’elle a peint.



Tableau : l'arbre de vie

La vie de Séraphine est auréolée de mystère, même sa technique est restée secrète, elle est morte en emportant ses secrets. On ne saura jamais quels sont les  matériaux qu’elle employait pour peindre, on sait qu’elle utilisait du ripolin et  la cire des bougies des églises, mais rien de plus.

Séraphine a bien eu raison de ne pas livrer ses secrets car malgré son incroyable personnalité et son immense talent, elle va malheureusement comme Camille Claudel finir ses jours dans un hopital psychiatrique. L'histoire dit qu'elles sont mortes toutes les deux de faim.


Séraphine photographiée devant         Camille Claudel à l'asile de Montdevergues
son pavillon d'hospitalisation               en 1929.
 vers 1935.


A lire aussi le très bel article de Sylvie : ici

Publié dans Histoires de peintres

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Le triptyque de la Tour-du-Pin

Publié le par Nina

Le Maître de la Tour-du-Pin
Jan Laurens Siesling
Edition : Le temps qu'il fait -
148 pages

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Le peintre du triptyque de le Tour-du-Pin est un anonyme, Cependant il habite une tradition locale, vieille de quatre siècles : « Un peintre du Nord, revenant sur la route des Alpes, ayant reçu des soins à l’hospice de la Tour-du-Pin il fit, reconnaissant, un retable avec le Christ mort »

Sous sa plume, Jan Laurens Siesling  a eu envie de lui donner vie. Il nous raconte l’histoire d’un peintre dans ce XVIe siècle ou l'art et la religion sont étroitement liés. Cette histoire pourrait être celui de l’artiste anonyme de la Tour-du-Pin.


L'hiver 1539 est terrible, un couple arrivent frigorifiés dans une bourgade des Alpes "La Tour-du-pin ". Ils sont soignés, nourris et hébergés par les sœurs de l’hospice.

Pour les remercier,  cet homme qui est peintre  propose de réaliser un triptyque pour l’église.  Les sœurs sont enchantées par cette proposition et demandent  à l’évêque l’autorisation de réaliser une telle œuvre. Cet homme d’église est bon mais il s'avère méfiant, il veut d’abord savoir qui est cet homme et quelle est sa formation, il veut  que le peintre explicite son apprentissage et son expérience de Maitre d’atelier avant de prendre sa décision.

Le peintre rédige donc sa biographie et nous le suivons pas à pas dans les différents ateliers où il apprend son métier,  les pays qu’il visite pour parfaire son art et les rencontres qu’il fait avec les grands artistes de cette époque : Michel-Ange, Titien….

L’auteur nous raconte admirablement bien cette histoire, son style épuré nous rend bien l’ambiance de ce XVIe siècle ou l’art et la création sont très surveillés par une Guilde qui en régit les codes et les statuts. L’auteur imagine une fin qui peut expliquer la fuite de ce peintre loin du village et de son œuvre en oubliant de la  signer.

Un très beau livre qui me donne envie de lire d’autres livres de cet auteur 


POUR REALISER CE LIVRE IL A FALLU CES TROIS RENCONTRES :  un beau triptyque !!

D'abord il a fallu l'existence de ce : 

mystérieux  triptyque réalisé dans une bourgade du Dauphiné "de la Tour du Pin" au carrefour des routes des Alpes, de l'Italie. 
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Cette œuvre du XVIe siècle est monumentale, elle est classée comme monument historique depuis 1904. Mais il n'y a pas que ses dimensions inhabituelles qui ont suscité l’intérêt passionné chez un grand nombre d’érudits locaux ce sont aussi les légendes et les mystères qui ont auréolés ce triptyque et qui ont rendu cette œuvre particulièrement intéressante.
L'auteur de ce triptyque est inconnu, mais la tradition rapporte qu'un peintre itinérant l'offrit à la Tour du Pin "en remerciements des bons soins reçus à l'hôpital des pèlerins".


Il a fallu aussi un écrivain passionné par l'art :



Jan Laurens Siesling est néerlandais de naissance et de langue maternelle, il  est Historien d'art de formation. Ancien professeur à l'université libre d'Amsterdam, il se marie et s'installe en France, à 27 ans, en 1978, pour être écrivain. Le jour fait des conférences, voyage et accompagne des voyageurs. La nuit il écrit. Des romans, nouvelles, poésies. Aussi des ouvrages d'histoire de l'art. Principalement en langue française. En 2001, Jan-Laurens Siesling a traduit des poètes français et hollandais pour la revue "Le Foudulire international" (Rotterdam). J.-L.S.


Il a fallu aussi une maison d'édition qui aime les livres originaux :

Le temps qu'il fait est une vraie prouesse éditoriale pour notre époque,  il faut donc les encourager à éditer des livres loin des lois du marché.

"L’AMOUR DES LIVRES, comme l’amour tout court, se passe aisément d’explications.
Je suis devenu éditeur poussé par ce seul élan. Ma conception de ce métier prestigieux se précise d’année en année, dans les limites où me contraignent mon manque de moyens, les lois du marché, et ce qu’il est convenu d’appeler la crise de l’édition. Ma pratique éditoriale se nourrit de nombreux arguments — en vérité bien plus que je n’en peux concevoir moi-même — lesquels, bien que parfaitement fondés et quotidiennement présents à mon esprit, n’interviennent qu’assez peu (peut-être pas du tout) dans mes choix. Mon seul critère de choix c’est mon goût, et chaque livre est une histoire. Mes projets m’échappent et me rattrapent; je ne sais pas choisir entre le tout et la partie, hésitant entre le désir de construire et le plaisir de publier"……… 
Georges Monti
1985

Si vous pouvez lire un autre avis chez Gachucha

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En sortant du musée Roger-Quillot

Publié le par Nina

Fin de la visite du musée !!

Le musée Roger-Quillot est un musée national donc avant de partir, vous pouvez faire un petit tour à la librairie pour vous offrir un petit souvenir : il y a des livres, des objets comme cette insolite Vénus de Milo qui attend derrière la vitrine un éventuel acheteur !! il y a aussi de la vaisselle,  des cartes postales, des affiches, bien sur tous ces souvenirs ont un seul et même thème : l'art.   

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Et pour ceux qui ont un gros budget  vacances :
 On peut aussi trouver des reproductions de sculptures de Camille Claudel et d'Auguste Rodin puisque dans le musée  on peut  admirer :










Un buste réalisé par Camille Claudel  : Le portrait de Louise Claudel (1885).Camille-Claudel-copie-1.jpg









Un buste en plâtre d'Auguste Rodin réalisé en 1917 par Paul Paulin (1852-1937).Auguste-Rodin-buste-de-platre.JPG










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Et si vous êtes complètement fauché, ce n'est pas grave le musée vous offre 2 beaux marque-pages comme souvenir !!



















En sortant du musée vous pouvez vous promener dans le quartier historique qui se trouve près de l'église "Notre dame de Montferrand".



portail-de-Notre-Dame-de-Montferrand-2.JPG


Portail de Notre Dame de Montferrand













Il va falloir que je me renseigne sur l'histoire de ces maisons : La maison de l'ange, la maison de la licorne, la maison de l'éléphant que l'on découvre dans ce quartier.



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                                                                    La maison de la licorne                              
La maison de l'ange




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Oh  les belles façades !!!

 








Ensuite je suis allée admirer la cathédrale de Clermont-Ferrand entièrement noire puisque elle est construite en pierre volcanique. 

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Et si vous avez le courage de monter les 250 marches qui mènent au-dessus des toits de la cathédrale, vous pourrez admirer la ville, les montagnes et la cathédrale vue d'en haut.

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Quelle vue magnifique, mais il ne faut pas avoir le vertige comme moi brrr !!



Après cette promenade si vous avez envie de vous reposer, je vous conseille une pause dans cet original salon de thé - librairie sonore : "Le chat noir"

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Le salon de thé vous offre des boissons, et des aliments "bio" et vous pouvez y déjeuner, il y a un espace ludothèque pour que les enfants s'amusent ou se détendent avec des livres, vous pouvez aussi  écouter des "livres enregistrés" à l'aide de casques en buvant votre thé, ou en acheter puisque c'est avant tout une librairie.
Pour ma part j'ai bu un thé vert de chine aux amandes, orange et pomme que l'on vous sert avec un petit gâteau, cette petite pause est bien sympathique après la montée des 250 marches de la cathédrale !!

La promenade est finie, les vacances aussi c'est dur !!!

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Le musée d'art Roger-Quillot

Publié le

 

Merci à tous pour vos messages, je suis rentrée avec tout plein de choses à raconter !!

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Pendant mes vacances, j'ai visité le musée  d'art Roger-Quillot à  Clermont Ferrand. 

Ce musée est situé au cœur du quartier historique de Montferrand,  ce qui permet de faire en plus une belle promenade autour du musée.

 





                                                              En route pour la visite du musée !

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C’est l’ancien couvent des ursulines datant des XVIIe et XVIIIe siècles qui a été rénové et restructuré pour devenir un musée d’art.

 Ce bâtiment est intéressant car l’aspect extérieur du musée a conservé son esprit classique, et  l’intérieur  est  très moderne, avec un beau jeu de lumière qui lui donne un air très contemporain. Une-vue.JPG

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L’accueil ouvre sur un atrium autour duquel s’organisent 3 niveaux d’exposition desservis par des rampes.

Le musée accueille actuellement une exposition : 



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Années 1950, l'alternative figurative

jusqu'au 28 octobre


Cette exposition rend hommage aux artistes et aux collectionneurs de l'après-guerre.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, les années 50 en France sont caractériséees par des artistes qui s'interrogent sur les conséquences de ces années passées. l'horreur nazie et les désillusions de la guerre froide....... Ces artistes proposent une vision du monde ou l'homme et non l'idée occupe une place centrale.
Le musée propose aussi la projection du film "Mon oncle" de Bernard tati pour donner une autre regard sur les années 50. J'ai eu beaucoup de plaisir à le revoir !!


On peut voir beaucoup de toiles du peintre Buffet et c'est un des ses tableaux qui illustre l'affiche, et que l'on peut découvrir dans le musée. 

 Quelques photos des toiles de Bernard Buffet

Christ en croix 1961                  Femme aux seins nus     Le buveur assis
                                                    1956

Christ-en-croix-1961.JPG              Femme-aux-seins-nus-1956.JPG       Le-buveur-assis.JPG 

                    Une-toile-de-bernard-Buffet.JPG

La toile qui a inspirée l'affiche "autoportrait au chevalet" 1948
















Quelques photos de tableaux d'autres peintres de cette époque


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Bouquet de fleurs d'artichauts Raymond Guerrier 1959

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Cafés vins liqueurs Richard Bellios 1953






 

 

 























La-nappe-bleue-Guy-Bardonne-Circa-1960-copie-1.JPG La nappe bleue Guy Bardonne 1960


















le-march---aux-puces---Jean-jansem---1956.JPGLe marché aux puces - Jean Jansem - 1956





















Dans ce musée on peut admirer plus de 2000 oeuvres - peintures - sculptures - mobiliers - objets d'art - sont présentes de façon synthétique selon un parcours chronologique brossant un panorama de l'art occidental du Moyen Age à nos jours.

Auguste-Rodin-buste-de-platre.JPGBuste d'Auguste Rodin réalisé par le sculpteur Paul Paulin (1852-1937)

Salle-19---me-copie-1.JPGsalle du 19ème siècle

La-lutte-pour-la-survie-1893-Delacroix--Henri--1845-1930-.JPGLa lutte pour la survie de  Henry-Eugène Delacroix - 1845-1930














La suite de la visite prochainement !!


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Le musée de la sirène

Publié le par Nina

 

Cypora Petitjean Cerf

"Je lui ai caressé les écailles du bout des doigts. Elle a souri."

L'auteur a dédié ce roman  :

A toutes les femmes qui ont combattu  pour devenir libres.

A toutes les femmes qui ont combattu pour devenir femmes.

                     A tous les hommes qui les ont aidées.

C'est ma collègue Marie-France qui m'a prêté  ce livre avant de partir en vacances,  je ne le connaissais pas du tout.  

 J'ai vraiment beaucoup aimé ce petit livre (113pages) qui est le premier roman de son auteur. C' est  un conte moderne qui illustre d'une façon très originale  la dépendance. 

 Annabelle est une jeune femme peintre et professeur de peinture, un soir dans un restaurant chinois elle aperçoit une minuscule sirène dans un aquarium au milieu des poissons. Sur un coup de tête elle capture la sirène et s'enfuit avec elle.  Elle l'installe  dans sa salle de bain d'abord dans son  lavabo, mais la sirène grandit, embellit, il lui faut beaucoup plus de place. Annabelle l'installe  dans sa baignoire puis dans un grand aquarium qu'elle est obligée de mettre dans son salon. La sirène demande de plus en plus d'attention et de soins, mais en contre-partie la liberté de sa ravisseuse s'amenuise. Annabelle  s'exclut peu à peu du monde extérieur et se consacre à la sirène. Elle  lui apprend à peindre et la sirène révèle un véritable talent de peintre mais  à l'inverse Annabelle  perd son inspiration et devient peu à peu totalement au service de la sirène. Ce roman a une fin intéressante que je ne veux pas vous dévoiler.... Il faut lire le livre !!  

 Ce roman parle de domination, d’amour, d’identité féminine et de création. On y croise pêle-mêle un restaurateur mafieux, un producteur de disques dépressif, un étudiant en médecine fanatique, une journaliste, un directeur de galerie, deux touristes japonaises, une paire de faux jumeaux, une poignée d’adultes et d’enfants qui veulent apprendre le dessin, et aussi une très belle sirène  pas gentille du tout!! 

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la dame à la licorne

Publié le par Nina

La dame à la licorne

Tracy Chevalier

Gallimard

Avec ce roman Tracy Chevalier ressuscite l'univers des maîtres tapissiers au Moyen Age,  on y découvre tous les   métiers qui sont nécessaires à  la fabrication de ces somptueuses tapisseries. 

L'histoire :  

 

Les personnages de ce livre ont tous un rôle à jouer dans la création  d'une oeuvre particulière qui est commandée par le  noble "Jean Le Viste", tout commence avec le peintre "Nicolas des innocents"  miniaturiste renommé à la cour du roi de France Charles VII,  qui est choisi pour  dessiner selon les désirs du notable,  puis c'est dans l'atelier du maître lissier "Georges de la Chapelle" que les tapisseries vont prendre vie sous les mains des  différents artisans qui ont tous un rôle très spécifique à jouer dans cette création. Ce livre est une réussite car il nous apprend mieux qu'un documentaire comment fonctionnait  cet artisanat d'art avec ses règles strictes  régit par une guilde,  on y montre aussi  l'importance des teinturiers, des marchands de laine et de fil à soie....  Tous ces artisans travaillaient  très dur  habitaient par un seul but : la création de chefs d'oeuvre. 

En élucidant le mystère d'un chef-d'œuvre magique, Tracy Chevalier emmène de nouveau ses lecteurs dans  un univers de passion et de désirs dans une France qui s'apprête à quitter le Moyen Age pour la Renaissance.

 Après avoir lu ce livre on a envie de feuilleter les livres sur le  Moyen Age et  faire une petite balade à Aubusson.

 

 

 

    

 La tenture de la Dame à la Licorne, qui constitue l'ensemble le plus prestigieux du Musée de Cluny, a été tissée en Flandre au XVème siècle, à partir de cartons réalisés à Paris.

 

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La jeune fille à la perle

Publié le par Nina

La jeune fille à la perle

Tracy Chevalier

Gallimard

Tracy chevalier est née en octobre 1962 à Washington DC où elle a grandi. Elle commence à écrire au lycée mais elle écrit ses premières véritables histoires vers 20 ans…

Elle écrit la nuit ou le week end, parfois en quelques jours, parfois une année entière. Elle commence l’écriture de La jeune fille à la perle en février 1998 et termine le livre en octobre. Elle y travaille à plein temps avant de donner naissance à son fils deux mois plus tard. Depuis elle concilie son travail d’écrivain et son rôle de mère avec bonheur, appréciant la fléxibilité d’organisation que lui permet l’écriture.

Le sujet du livre :

L'histoire se passe à  Delft  au 17ème siècle l'âge d'or de la peinture hollandaise . Une jeune fille est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Tracy Chevalier imagine une rencontre entre cette servante qui s'appelle Griet est le maître de la peintre hollandaise : Vermeer. De cette rencontre silencieuse dans l'atelier entre le maître et la servante qui y fait le ménage va naître une complicité particulière qui va permettre la réalisation du célèbre tableau "la jeune fille à la perle". Les conséquences vont être désastreuses pour Griet condannait par une société qui n'admet pas un seul écart dans les relations entre les classes sociales.  Ce livre est une pure fiction car nous avons très peu d'éléments sur la vie de Vermeer mais il est très bien documenté et nous apporte beaucoup d'éléments sur les rapports humains à cette époque,  la vie des peintres et aussi la condition féminine.

Le film de Peter Webber Avec Colin Firth, Scarlett Johansson, Tom Wilkinson est une réussite, Il respecte bien l'ambiance du livre, l'histoire et les personnages. 

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Les filles du peintre

Publié le par Nina

Les filles du peintre

Anna-Karin Palm

Edition : Gaia

                                                                             
Anna-Karin Palm est née en 1961 en Suède.  Les filles du peintre a reçu d'excellentes critiques de la presse suédoise et touché un très large public. Anna-Karin Palm a découvert la France en 1998 et s'est installée en Normandie.

Un très beau roman sur la peinture,  sur le besoin de vivre sa passion envers et contre tout .

 Résumé de la 4ème de couverture :

L'art, Molly, c'est la seule chose qui reste ; l'art tout, il nous survivra à nous tous.
" Un soir d'orage, le père de Maria disparaît sans laisser de traces. A-t-il abandonné la campagne suédoises et sa famille pour retourner dans son pays d'origine, l'Angleterre ? Ni Maria, ni Martin, ni Jessica, ni leur mère ne le savent. Jusqu'au jour où, bien des années plus tard, arrive d'Angleterre une toile peinte par ce père absent, accompagné de la lettre d'une inconnue. Maria et Martin, devenus adultes, décident d'entreprendre le voyage. A une autre époque, dans un jardin anglais, deux sueurs vivent sous la coupe de leur père artiste peintre.
Laura, l'aînée, se découvre toute jeune une passion dévorante pour l'art et la peinture. Les récits de Maria, femme tourmentée en quête de ses origines, et de Laura, jeune fille sombre à la vocation contrariée, finiront bien par se rejoindre. Mais par quel ressort du passé ? Anna-Karin Palm développe sa palette stylée tout au long de cet hommage à peine masqué à Gainsborough et Constable. Elle nous entraîne dans un tourbillon de passions et de destins croisés, sur fond de jeux de lumières et de couleurs.

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Le chef d'oeuvre

Publié le par Nina

 

 

 

 

 

 

 

Anna ENQUIST est un écrivain néerlandais.

Anna Enquist n’a jamais été peintre. « Je ne connais rien à la peinture. Mais je suis allée voir un peintre, j’ai regardé comment il peignait… J’ai adoré faire ça ! »

Dans son pays, la Hollande, Anna Enquist  est psychanalyste elle est devenue célèbre grâce à son premier roman, « Le Chef-d’œuvre », « best-seller » traduit en six langues. 

Le chef d'oeuvre est un roman remarquable qui  nous plonge dans un univers familial complexe et difficile. L'auteur analyse très finement le jeu complexe et malsain qui s'est installé dans cette famille  et qui a pour explication l'unique intêret de la mère pour l'un de ses fils,  un peintre au sommet de sa gloire  qui prépare une grande exposition pour présenter son oeuvre au public. Sa mère organise pour l'occasion  un grand diner familial qui se veut rassembleur et qui sera un détonateur .....   L'auteur nous parle aussi de la façon dont on regarde et considère les artistes et du danger d'en faire des êtres égocentriques et caractériels....

Un livre que j'ai vraiment adoré, et qui me donne envie de lire d'autres romans de cet auteur.

Publié dans Histoires de peintres

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