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La peau froide

Publié le par Nina

Albert Sanchez Pinol traduit par Marianne Millon Edition Actes Sud

J'ai lu ce livre grâce à un libraire qui m'a donné envie de le lire, je le remercie car c'est vraiment le plus grand roman d'aventure que j'ai lu, et c'est d’ailleurs bien plus que cela, mais ce roman n'est pas facile à raconter aussi le seul conseil que je peux donner c’est le lire, vous pouvez profiter de sa sortie en poche. Ce roman n'a pas eu beaucoup de publicité mais heureusement quelque chose de plus fort à marché : le bouche à oreille. Ce livre je l’ai lu en 3 jours je ne pouvais pas le poser. Il paraît que c’est le 1er d’une trilogie, la fin me convient mais si l’histoire continue tant mieux, j’attend la suite avec impatience.

Sur un îlot perdu de l'Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide.
Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l'extravagante culture humaniste de l'un le dispute au pragmatisme obtus de l'autre. Mais une sirène aux yeux d'opale ébranle leur solidarité belliqueuse. Comme les grands romanciers du XIXe siècle dont il est nourri - Conrad, Lovecraft ou Stevenson -, l'auteur de La Peau froide mêle aventure, suspense et fantastique. Et, dans la droite lignée de ses prédécesseurs, c'est l'étude des contradictions et des paradoxes du comportement humain qui fonde ce roman, véritable jeu de miroir aux espaces métaphoriques.
Les protagonistes pensent être au " cœur des ténèbres " quand les ténèbres sont dans leur cœur. Civilisation contre barbarie, raison contre passion, lumière contre obscurité : autant de pôles magnétiques qui s'attirent et se repoussent dans une histoire parfaitement cyclique, car l'homme toujours obéit aux mêmes craintes, aux mêmes désirs ataviques. Et depuis la nuit des temps, c'est, à la vérité, la peur de l'autre - plutôt que l'autre - qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.

Publié dans Littérature espagnole

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Dans la main du diable

Publié le par Nina

Dans la main du diable

Anne-Marie Garat

Actes Sud

«Dans la main du diable » est un pavé de 906 pages dont il ne faut surtout pas avoir peur car il procure un vrai plaisir de lecture !

Ce livre est un documentaire fiction car l’histoire repose sur des faits réels. 

L’action débute en août 1913 pour se terminer 1 an plus tard, elle se déroule à Paris à Budapest, en Birmanie en passant par Venise. L’héroïne Gabrielle Demachy  décide de mener une  enquête pour comprendre la mystérieuse disparition  de son cousin et fiancé Endre lors d’une mission en Birmanie. Elle a pour indices la  malle d’Endre rapportée de Birmanie, deux poèmes hongrois, et un cahier rouge qui contient certaines formules pour la fabrication d’un gaz toxique. On traverse à grands pas avec Gabrielle un début de XXème siècle en plein changement. Ce sont les débuts du cinéma, l’évolution de la science et de l’industrie mais c’est aussi une France ouvrière qui se bat pour survivre, la condition des femmes est difficile, sans oublier la toile de fond : les prémices d’une guerre.

Anne marie Garat est un remarquable écrivain, elle nous fait vivre une formidable aventure sans jamais nous lasser, on pourrait presque  lire 900 pages de plus !

 

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Orgueil et préjugés

Publié le par Nina

 

  Jane Austen / Edition 10/18

 

 

Ce roman  est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen et c’est aussi un chef d’œuvre de la littérature anglaise, il est paru en 1813.

 Ce livre n'est pas uniquement une merveilleuse histoire d’amour, c’est aussi une véritable étude de mœurs de l’époque.  

 

  Dans ce roman au féminisme prémonitoire, Jane Austen recrée avec une précision diabolique et un humour ravageur la vie de ces provinciaux anglais aisés au milieu desquels elle évoluait et qu'elle connaissait si bien. L’auteur a aussi un réel don d’observation sur ces petites communautés rurales où promenades dans la campagne, ragots, snobisme, et amitiés constituent la plus grande partie de la vie de tous les jours. Elle nous décrit aussi cette société où pour les jeunes filles bien élevées de cette  époque, seul le mariage permet d’obtenir une position sociale convenable. On retrouve cette obsession du mariage au centre de toute l’œuvre de Jane Austen. L’auteur dénonce aussi avec une grande finesse l’erreur de juger les gens sur une première impression.

 

Publié dans Littérature anglaise

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La petite Julie

Publié le par Nina

 

Une BD que j'aime particulièrement  car il faut que l'on soit toutes des "petite Julie" dans nos têtes. 

  

 

La petite Julie fait des histoires 

  E

crit et dessinée par Dirat

 

  Une critique sociale, à l'usage des enfants. La vie du côté d'une petite julie, comme toutes les petites Julies, qui ne se sent pas du tout moins qu'un homme. 

 

 

 

Publié dans Bandes Dessinées

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Marguerite Duras à Trouville

Publié le par Nina

 

Si vous avez envie de faire une petite escapade, je vous conseille de passer un week-end à Trouville.

Le port, la plage, le marché et l'architecture des maisons survolées par les mouettes contribuent à ce charme particulier qui est présent partout dans cette ville.

Marguerite Duras a vécu à Trouville, elle avait acheté un appartement dans cet ancien hotel qui domine la mer : "Les Roches Noires".

 

 

 

L'escalier Marguerite Duras se trouve juste à coté des Roches Noires, il mène à la plage.

 

 

 On continue notre petite promenade jusqu'au musée  qui présente surtout des expositions de peintures.

 

 

 

Si vous avez envie d'un petit souvenir original, le musée vend  un magnifique petit coffret de photos de Marguerite Duras : "Marguerite Duras de Trouville photos d' Hélène Bamberger"

Cette série de 32 cartes postales d'aprés les photographies d' Hélène Bamberger a été tirée à 1 000 exemplaires par l'imprimerie Marie à Honfleur à l'occasion de l'exposition Marguerite Duras à Trouville du 17 juillet au 3 octobre Villa Montebello, Trouville-sur-Mer

 

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Colette à Saint Sauveur en Puisaye

Publié le par cardinaud

  

 

Colette est née le 28 janvier 1873 dans un petit village de Bourgogne Saint-Sauveur en Puisaye.

 C'est un village pas une ville : les rues, grâce au ciel, ne seront pas pavées ; les averses y roulent en petits torents (...) ; c'est un village, pas très joli même, et que pourtant j'adore...Extrait de "Claudine à l'école" de Colette

 

 

  

                 

la maison natale de Colette rue de l'Hospice devenue rue Colette. Photo prise du jardin de la maison d'en face. 

  

 

 Accoudée au mur du jardin, je pouvais gratter du doigt le toit du poulailler. Le Jardin-du-Haut commandait un Jardin-du-Bas, potager resserré et chaud, consacré à l'aubergine et au piment, où l'odeur du feuillage de la tomate se mêlait, en juillet, au parfum de l'abricot mûri sur espaliers. Dans le Jardin-Du-Haut, deux sapins jumeaux, un noyer dont l'ombre intolérante tuait les fleurs, des roses, des gazons négligés, une tonnelle disloquée... Une forte grille de clôture, au fond, en bordure' de la rue des Vignes, eût dû défendre les deux jardins ; mais je n'ai jamais connu cette grille que tordue, arrachée au ciment de son mur, emportée et brandie en l'air par les bras invincibles d'une glycine centenaire....Extrait de "La maison de Claudine" 

 

 La facade principale, sur la rue de l'Hospice, était une façade à perron double, noircie, à grandes fenêtres et sans grâces, une maison borgeoise de vieux village, mais la roide pente de la rue bousculait un peu sa gravité.et son perron boitait, quatre marches d'un côté, six de l'autreExtrait de "La maison de Claudine"

 

...La maison était grande, coiffée d'un grenier haut. La pente raide de la rue obligeait les écuries et les remises, les poulailllers, la buanderie, la laiterie, à se blottir en contrebas tout autour d'une cour fermée.La maison était grande, coiffée d'un grenier haut. La pente raide de la rue obligeait les écuries et les remises, les poulailllers, la buanderie, la laiterie, à se blottir en contrebas tout autour d'une cour fermée.

 

 

 

La porte cochère - La "loge" de Colette
Photo P. Ayrault.

C'est d'abord dans cette petite chambre, suspendue au dessus de la porte cochère, que Colette passa une partie de son enfance.

 ...Quittant ma tanière enfantine - une ancienne logette de portier à grosses poutres, carrelée, suspendue au dessus de l'entrée cochère et commandée par la chambre à coucher de ma mère - je dormais depuis un mois dans le lit que je n'avais jamais osé convoiter, ce lit dont les rosaces de fonte argentée retenaient dans leur chute des rideaux de guipure blanche, doublés d'un bleu impitoyable. Extrait de "La maison de Claudine"  

 

 L'école de Colette

Le vieille école tombait en ruines ; quand à l'institutrice., la pauvre bonne Mme X..., quarante ans, laide, ignorante, douce, et souvent affolée devant les inspecteurs primaires (...)

Pauvre vieille école, délabrée, malsaine, mais si amusante ! Ah ! les beaux bâtiments qu'on construit ne te feront pas oublier.

Extrait de : Claudine à l'école

 

 

 

Publié dans Colette

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