Nous étions les Mulvaney

Publié le par Nina

J'ai fait une erreur de manipulation et j'ai effacé cet article, heureusement j'en avais gardé une copie, mais je n'ai plus les commentaires, je remercie tous ceux et celles qui sont venus lire et laisser un commentaire pour ce roman. 



Joyce carol Oates, un peu à la manière d’un jeu de construction, cube par cube, nous présente les membres de la famille Mulvaney. Un bien bel équilibre que cette famille un peu atypique, qui la rend formidablement originale et intéressante. Les parents ont su construire peu à peu des bases solides, et faire de leur maison,  une belle forteresse où le « clan Mulvaney » peut s’épanouir.  Que veut nous démontrer Joyce Carol Oates avec cette belle histoire ? Et bien tout simplement que toutes les constructions, même les plus solides, ne pourront pas protéger les  êtres qui y vivent, quand ils sont attaqués dans leur chair, quand on détruit leur amour, leur raison de vivre.  Alors le jour où la petite Marianne, la fille chérie de la famille va revenir du bal de l’école blessée, abimée au plus profond d’elle-même, c’est la famille entière qui est atteinte. L’écrivain retire un à un  les cubes de cette belle construction qui peu à peu va vaciller et s’écrouler.

Ce roman est une excellente analyse sociale et psychologique. Joyce carol Oates dissèque au scalpel une Amérique puritaine, où l’amour et le respect des autres sont des paroles écoutées à l’église mais bien vite oubliées une fois dehors, et où paraître et plus important qu’être, mais elle décrit aussi avec beaucoup de finesse, de justesse,  toutes les forces et les fragilités de l'âme humaine.  

Un roman excellent qui me donne tout simplement envie de poursuivre la lecture de l’œuvre de Joyce Carol Oates.


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Publié dans Blogoclub

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