Séraphine : Le film
Très intriguée par cette artiste peintre au destin à la "Camille Claudel".
J'ai vu le film « Séraphine » du réalisateur Martin Provost qui nous fait découvrir l'oeuvre bien étrange du peintre « Séraphine de
Senlis », avant de lire le livre "Séraphine" la vie rêvée de Séraphine de Senlis.
Magnifiquement interprétée par Yollande Moreau, ce film retrace la vie de cette artiste hors du commun et complètement inconnue du grand
public.
Yollande Moreau est magistrale dans ce rôle, on oublie complètement qu’elle n’est que l’actrice : elle est Séraphine de Senlis cette servante –
artiste qui peignait non pas d’après des modèles mais d’après des visions et sur l’ordre de la vierge Marie.
Cette artiste mystique a rencontré un mécène En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, le premier acheteur de Picasso et découvreur du Douanier Rousseau. Ce passionné d'art loue
un appartement à Senlis pour écrire et se reposer, il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, qui à l'époque à 48 ans. Au cours d’un repas chez des notables locaux, il aperçoit une petite toile peinte sur bois posée dans un coin. Ses hôtes lui disent amusés que l’auteur de cette toile n’est autre que Séraphine sa femme de ménage ! Sa stupéfaction est grande et ce marchand d’art d’avant –
garde croit au talent de Séraphine et va tenter de la faire découvrir au grand public. La tâche ne sera pas facile, d’une part à cause de
la condition sociale de Séraphine, puis par l’époque troublée par la guerre et la crise économique, tous ces paramètres vont retarder les
projets d'exposition ce qui ne va pas arranger la personnalité fantasque de Séraphine qui va sombrer peu à peu dans la folie.
Séraphine de Senlis mourra en 1942 à l'asile de Clermont-de-l'Oise. Camille Claudel mourra en 1943 à l'asile de Montdevergues.
Un autre avis celui de Sylire subjuguée elle aussi ! et aussi l'article très détaillé de Leiloona