Richard Millet
Mais qui est donc Richard
Millet ?
On peut lire dans l’express du 21 octobre 2007 qui lui consacre un article pour la sortie de son roman « La voix d’Alto » :
(...) Alors qu'il en est à son 23e livre, et reconnu par la critique comme l'un
des meilleurs écrivains français de sa génération, alors que des thèses sont consacrées à son œuvre et que certaines revues littéraires lui dédient des numéros spéciaux, Richard Millet reste un
inconnu, (…)
Cet article est très intéressant si vous voulez le lire c'est ici
Richard Millet est Originaire du Limousin, il né à Vial en Corrèze en 1953. Il va
vivre au Liban de l’âge de 7 à 14 ans, il fera de ce pays sa 2ème culture.
Sur Wikipédia on peut lire entre
autre : (…) Son style se veut l'héritier de la
grande prose française "de Bossuet à Claude Simon". Il est également éditeur chez Gallimard, où il a notamment joué un rôle décisif dans la publication du Prix Goncourt 2006 Les Bienveillantes de Jonathan Littell. (…)
Pour ma part, j'ose avouer que Je n’avais pas envie de lire Richard Millet, je croyais que c’était un auteur difficile et surement ennuyeux, sur le conseil de ma collègue Marie-France j'ai commencé par lire « La gloire des
Pythre » et j'ai découvert « un écrivain exigeant et talentueux » Par
contre Richard Millet a une façon très éllitiste de penser la littérature, qui me heurte beaucoup.
Voici un extrait d’un interview avec Frédéric Beigbedder :
Richard Millet : Un écrivain, un vrai, met sa vie en jeu au sens où il n'existerait plus s'il n'écrivait pas. Sa quête est presque spirituelle. On est loin des questions de charme! Sagan, Gavalda et leurs avatars nothombesques sont de la sous-littérature. Ça n'existe pas comparé aux authentiques écrivains. Il n'y a pas deux types de littératures. Il y a la littérature - qui se réduit à quelques noms par siècle - et puis le reste. Le roman est devenu un instrument de promotion sociale comme le rap dans les banlieues!
Si vous voulez lire l'interview complet c'est ici
Richard Millet veut peut-être dire que notre époque très médiatique encense uniquement une certaine forme de littérature commerciale « vite publiée, vite lue, vite oubliée » un roman chasse l’autre, et la rentrée littéraire avec ses 700 romans publiés, correspond à notre ère de la « consommation à outrance ».
Les écrivains comme lui ou comme Sylvie Germain par exemple, ne sont pas du tout représentés dans ce « milieu littéraire médiatique » en effet ils n’y ont pas leur place !!
Mais il est certain qu’on lira encore Richard Millet et Sylvie Germain dans cent ans, comme on lit encore Balzac, Victor Hugo, Colette, George Sand….. !!
Si vous voulez un autre avis celui de l'excellente Cogito Rebello est à lire ici