Le treizième conte
Le treizième conte
Diane Setterfield - Edition Plon
L’auteur s’est inspiré des romans populaires du 19ème siècle, et surtout ceux des « sœurs Brontë » pour écrire ce livre.
L’héroïne du roman « Margaret Léa » travaille dans la librairie de son père, qui est un spécialiste des livres anciens.
La description de cette librairie nous laisse rêveur !
(…) Le magasin est le cœur même de l’affaire. C’est un dépôt de livres, un lieu sûr pour tous ces volumes, écrits à une époque avec tant d’amour, et qui aujourd’hui ne semblent plus intéresser personne.
Et c’est un lieu où lire A pour Austen, B pour Brontë, C pour Charles et D pour Dickens. C’est ici que j’ai appris l’alphabet.
(…) De plus en plus, je me surprenais à déambuler dans les rayons du deuxième étage.
Romans du XIXème siècle, biographies, autobiographies, mémoires, journaux et lettres (…)
Margaret Léa écrit aussi des essais biographiques sur certains personnages mineurs de l’histoire littéraire.
(…)J’aime exhumer les vies enfouies dans des journaux intimes qui entendent sur des rayons depuis cent ans et plus sans jamais avoir été ouverts (…)
C’est pour cette raison qu’un jour Margaret reçoit la lettre d’un auteur à succès «Vida Winter » qui souhaite lui raconter sa vie afin que la jeune femme écrive sa biographie officielle.
Et c’est là que l’aventure commence.
Les mystères, les non-dits, les secrets hantent cette famille comme des fantômes, et Margaret en biographe sérieuse va devoir mener sa propre enquête pour comprendre et révéler la terrible vérité.
Des romans vont jalonner cette histoire comme des pistes à suivre et un livre en particulier va retenir l’attention tout au long du
roman : « Jane Eyre » et son étrange univers.
(…) Jane Eyre le livre qui ne cesse de disparaître et de réapparaître dans l’histoire, comme un fil d’argent dans une tapisserie (…).
Et bien sur Margaret va être aidée par un fin limier : le chat Shadow !
J'ai beaucoup aimé ce livre j'y ai retrouvé mes lectures d'adolescente.
Par contre, mais je ne suis pas du tout d'accord avec la 4 ème de couverture qui dit que l'auteur s'est inspiré du livre : Rebecca de Daphné du Maurier.
C'est plutôt "les hauts du Hurlevent" qui nous parlent d'amours interdits, de folie, de violence et d'enfants victimes du mal-être des adultes tout comme dans "le
treisième conte".
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