Zakuro
Zakuro est le second volet de son deuxième cycle romanesque.
Je vous conseille la lecture de Mitshuba, le premier volume de la série.
Dans ce petit roman d’à peine 150 pages, un peu comme dans la série « le poids des secrets », Aki Shimazaki aborde avec beaucoup de finesse, de nouveau la guerre et ses conséquences sur la vie sociale et familiale. Cette fois-ci, elle nous présente une famille, qui ne peut pas faire son travail de deuil, car le père a disparu pendant la guerre en 1947 et comme sa mort n’a jamais été officiellement déclarée par les autorités, le doute s’est installé. Un doute entretenu régulièrement par des témoignages de personnes qui ont ou aurait vu le disparu, comme par exemple ces gens qui l’aurait aperçu dans un camp de travaux forcés près de la ville de Bukacaca en 1947, puis cet ami de la famille qui affirme l’avoir rencontré à Los Angeles. C’est le fils qui va entreprendre une douloureuse enquête pour apprendre la vérité sur son père et permettre à sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer et qui attend inlassablement son retour, de mourir en sachant enfin la vérité sur la disparition de son mari.
On retrouve dans ce petit livre, le thème que l’on sait maintenant cher à l’écrivain : Les secrets de famille ! Mais ce second volet m'a beaucoup moins plus que Mitshuba.