Millénium un succès pas vraiment annoncé ! Acte 1
La trilogie Millénium avec ses 2000 pages, ses drôles de couvertures et ses titres bizarres
n’a rebuté personne, mais une fois l’aventure terminée, il nous vient comme un drôle de manque, c’est donc fini, on va quitter à jamais Lisbeth Salender et Super-Blomkvist , alors naît le besoin d’en savoir un peu plussur
cette incroyable histoire qui nous vient de Suède.
J’ai appris par Christian Sauvage* que ce « phénomène littéraire » comme l’appelle maintenant les
journaux, fait l’objet d’un article très intéressant dans le journal Marianne du 16 février, je me suis précipitée pour l’acheter, curieuse d’en
savoir plus !!
*Pour tous ceux qui ne le savent pas, Christian Sauvage est éditeur, sa maison d’édition est l’Harmattan, ce qui le rend très sensible à ce genre de « phénomène éditorial » !
On peut lire que la trilogie va atteindre le million d’exemplaires vendus en France, on a déjà vu des records de vente comme cela avec par
exemple le « Da Vinci Code » mais ce livre a été lancé sur le marché à gros renforts de publicité, alors que là, la publicité a été le bouche à oreille : RIEN DE PLUS !!
Sur le magazine on peut voir les photos des couvertures suédoises, sur le tome 2 on aperçoit le dragon tatoué dans le dos de Lisbeth
Salender, mais je préfère les couvertures françaises qui sont pour moi une vraie
réussite !
« Bien sur, cette disparition soudaine a
renforcé l’aura qui entoure l’œuvre, mais celle-ci n’en avait pas besoin, tellement l’ensemble est puissant. Plus qu’un classique polar, c’est surtout à sa façon une nouvelle comédie
humaine » assure Eva Geddin, dans un bureau des éditions Norsteds.
En Suède l’affaire tient désormais du phénomène puisque Norsteds en a écoulé 2 400 000 exemplaires (ce qui en ferait l’ouvrage le plus vendu à ce jour dans le pays) et 1 270 000 chez les deux seuls voisins scandinaves. (Extrait de » Millénium les secrets d’un succès » Marianne N° 74 du 16 au 22 février 2008).
On apprend aussi que l’éditrice trouvait que les « hommes qui n’aimaient pas les femmes » était un titre impossible, en plus de
trouver le roman très violent, mais Stieg Larsson a tenu
bon et il a bien eu raison !!
La suite demain !